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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 19:49

Plusieurs parcs de loisirs gérés par les collectivités territoriales coexistent dans le pays creillois. La base nautique de Saint-Leu d’Esserent  et le Centre socio-éducatif ‘’Chédeville’’ de la communauté de communes du Liancourtois-Vallée Dorée en font partie. En tant que vice-président de la Vallée Dorée en charge du centre Chédeville, et conscient des charges inhérentes à la gestion d’un tel centre pour une collectivité territoriale, je lance une réflexion pour que sa gestion soit optimisée et réponde aux attentes de nos populations. En effet, les coûts de fonctionnement sont tellement élevés, que les droits d’entrée demandés au public sont loin de couvrir ces dépenses, et les centres sont généralement déficitaires, sans être forcément « bon marché ».

La mutualisation des moyens peut être une piste positive. La création d’un syndicat intercommunal à l’échelle du pays (CAC, Pierre Sud Oise, Vallée Dorée), où sont implantés les centres de loisirs,  permettrait  de mettre en commun les moyens tant financiers qu’humain. Ainsi, une équipe d’animateurs chevronnés, en nombre, pourrait être employée par ce syndicat qui la mettrait à disposition des centres de loisirs, avec une mobilité évidente et des remplacements ne posant plus de problème en cas d’absence. Ceci éviterait aux collectivités d’avoir recours à une délégation de service public auprès d’un organisme privé, faute de moyen lui permettant d’embaucher.  


Lionel DUCHATEL, Maire de Mogneville, Vice président de la CCLVD

 

 La base de Saint Leu : un bel outil intercommunal pour le « Grand Creillois » 

 

Avec ses étangs, ses hectares aménagés, sa plage en eau douce, la base de loisirs répond formidablement aux besoins des jeunes et des familles en termes de loisirs et de détente. Il représente pour les  communes du pays un véritable atout pour relever les défis du tourisme et du développement durable.  Depuis son ouverture sa gestion est à la charge de quatre communes : Saint Leu, Saint Maximin, Thiverny et Montataire. Pourtant chaque année sur les 150 000 visiteurs, 60% viennent de toute la grande agglomération creilloise !

Des investissements nouveaux pourraient être engagés pour rénover les voies d’accès, améliorer les conditions d’accueil et de stationnement, pour réaliser de nouveaux équipements sportifs voire un centre nautique couvert. Le conseil Général et le Conseil Régional sont disposés à participer aux coûts d’investissement mais la faisabilité et  la viabilité passent forcément par l’élargissement des partenaires de gestion. Certains nouveaux élus de Saint Leu soulèvent l’hypothèse d’un délégataire privé. Il nous parait plus judicieux pour l’intérêt général d’étudier cette possibilité d’un syndical intercommunal de gestion à l’échelle du « pays du grand Creillois » afin d’offrir à toute la population de la 2ème agglomération de Picardie un service public ambitieux et de qualité autour des loisirs, du sport, de la découverte de la nature et du tourisme.

 
Fanny GUINION, Conseillère municipale de St Leu

 

 Pourquoi pas l’Ile Saint Maurice de Creil dans ce syndicat intercommunal ?

 

La ville de Creil aidée par la Communauté de l’Agglomération Creilloise souhaite redonner à ses habitants le plaisir de profiter des 7 hectares paysagers de l’Ile Saint Maurice. Un programme de plus de 4 millions d’euros a été voté pour financer des travaux de renforcement des berges, d’agrandissement des passerelles sur le bras de l’Oise, de fermeture du parc la nuit, d’éclairage et de rénovation des équipements sportifs. Les travaux débuteront à l’automne pour se terminer en 2011. Nous souhaiterions pouvoir disposer d’une guinguette (comme celle de Saint Quentin sur l’Aisne), des locations de pédalos et des jeux pour toute la famille. Une première expérience intitulée « Creil sur Oise » sera initiée cet été. L’espace ludique de l’Ile Saint Maurice ainsi délimité et sécurisé pourrait s’apparenter à une base de loisirs et entrer dans la gestion de ce syndicat intercommunal afin de faire profiter pour un prix modique tous les habitants du pays et rationaliser les coûts de surveillance et d’animation obligatoires pour les jeux d’eau liés à la rivière.

 

Eric MONTES, Maire Adjoint de Creil, Conseiller  communautaire CAC

 

 

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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 22:24

Dans la conception qu’en ont toujours eue les radicaux, le principe de laïcité n’est absolument pas une pensée de combat antireligieuse. C’est, au contraire, la vision

d’un rempart de neutralité absolue protégeant toutes les institutions publiques –et spécialement l’école– contre les influences confessionnelles certes, mais aussi
économiques ou partisanes. Selon cette approche, c’est la laïcité elle-même qui garantit le libre exercice des choix de conscience, notamment des choix religieux par des

citoyens librement éclairés. Telle est la philosophie qui nous permet aujourd’hui

 encore, pour ce qui concerne la France, d’affirmer que l’école libre est l’école de la République.

En application de ce principe, l’Etat détient le monopole de la délivrance des diplômes, monopole qu’il exerce, pour l’enseignement supérieur, par le biais des universités publiques. Hors le cas des départements concordataires d’Alsace-Moselle, les instituts d’enseignement supérieur privés existant en France doivent faire valider leurs formations profanes (l’enseignement théologique n’étant à l’évidence pas de la
compétence de l’Etat) par des universités publiques ou par des jurys
installés par l’autorité étatique.

Tout aurait pu continuer ainsi, à la satisfaction des parties concernées, sans la volonté du chef de l’Etat, exprimée dans son fameux discours de Latran, de replacer l’identité collective et républicaine française dans une sorte de berceau chrétien, ou encore de matrice catholique, renvoyant à égalité les figures emblématiques du curé et de l’instituteur, incarnations de la foi et de la raison.

C’est sous cet éclairage très particulier que doit être lu le décret subreptice paru le 19 avril 2009 et rendant applicable un accord signé le 18 décembre dernier entre la France et le Vatican, celle-là s’engageant à reconnaître, sans autre procédure, les diplômes délivrés par les établissements d’enseignement supérieur habilités par celui ci.

Il appartiendra aux juristes de dire si un accord d’une telle importance pouvait être rendu applicable comme une simple mesure technique et non par une autorisation législative.
Tenons-nous en pour l’heure aux principes en cause. Ils sont nombreux et essentiels.

Tout d’abord, le monopole de délivrance des diplômes constitue une garantie concrète

de l’égalité entre les étudiants d’une part, entre leurs professeurs d’autre part. C’est aux
mêmes critères, à la même aune, que l’autorité publique évalue la qualité des formations
universitaires. Cette règle d’égalité est aujourd’hui rompue puisqu’une simple habilitation par le Saint Siège, dont on comprend bien qu’elle peut être accordée sur des critères non scientifiques, vaut reconnaissance par l’Etat de certains diplômes.

Ensuite, il convient de souligner que la colonne vertébrale laïque de notre enseignement supérieur garantit également l’égalité entre les religions elles-mêmes. Qu’adviendra-t-il
demain si d’autres autorités religieuses exigent, comme elles y seraient fondées, la
reconnaissance par la France de titres universitaires sur lesquels l’Etat serait privé de toute appréciation ? La faveur aujourd’hui accordée à la religion catholique fournit l’occasion de rappeler à Nicolas Sarkozy quel’idée laïque n’est pas le plus petit dénominateur commun des influences religieuses mais un principe intransigeant, insusceptible de négociation, voire de modernisation.

Mais le paradoxe est peut-être ailleurs : la rupture opérée par le décret du 19 avril dernier
porte atteinte à la liberté des institutions d’enseignement catholique elles-mêmes. Etre strictement laïque ne signifie pas être intégriste de la laïcité et, pour les radicaux (qu’on se rappelle les controverses entre Clemenceau et Jaurès !), l’enseignement
peut n’être pas public. Il doit toutefois éclairer les consciences. Or en étendant l’accord aux enseignements profanes, la France a remis sous l’autorité canonique mais aussi

« scientifique » du Vatican des institutions qui s’accommodaient mieux du contrôle tolérant
de l’Etat que des injonctions vétilleuses de l’église catholique. Un seul exemple en convaincra : les cinq « cathos » françaises devront-elles demain traiter à parts « scientifiques » égales le créationnisme et l’évolutionnisme ?

Allons, il est encore temps de reculer et de renoncer à ce funeste accord. Temps aussi

de dire aux autorités de l’Etat que, dans une République conséquente, la loi doit respecter la
foi, mais la foi ne doit pas dicter la loi.

Jean-Michel BAYLET
Président du Parti Radical de Gauche

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31 mai 2009 7 31 /05 /mai /2009 00:10

Voici le texte du tract distribué par les militants Radicaux dans les manifestations inter-syndicales du 26 mai:

Aujourd’hui 26 mai, nous voici rassemblés pour notre quatrième manifestation nationale unitaire intersyndicale en 2009.

Aujourd’hui comme le 29 janvier, le 19 mars et le 1er mai, salariés du secteur privé, fonctionnaires du secteur public, enseignants et étudiants, syndicalistes de toutes les organisations, élus et militants de tous les partis de Gauche, nous redescendons dans la rue pour crier notre colère et notre indignation.

Nous crions « STOP » à la casse des emplois dans le secteur industriel !

 « STOP » au démantèlement des services publics !

 « STOP » à la baisse permanente du pouvoir d’achat !

 « STOP » à l’augmentation fulgurante du chômage !

 « STOP » aux scandales financiers, aux parachutes dorés,
aux retraites-chapeaux, aux stock-options juteux des grands patrons aussi avides au gain qu’incompétents en affaires !

 

Depuis le début de l’année
le grand capital multinational du CAC 40 a lancé une offensive généralisée contre
la classe ouvrière industrielle d’Europe de l’Ouest et notre région est très durement et très injustement frappée de
plein fouet : Continental, Goodyear, Sachs, Sodimatex, Lear Corporation, Wagon Automotive et des dizaines d’entreprises sous-traitantes
sont menacées ou en voie de fermeture. Des dizaines d’autres connaissent le chômage partiel et sont inquiètes pour l’avenir !

Et tout cela sans aucune raison économique sérieuse. La crise financière, engendrée par des traders juvéniles et irresponsables couverts par leurs hiérarchies, est le parfait alibi pour lancer
une vaste restructuration du capital sur le dos des travailleurs.

 

Le PRG s’insurge contre cette lecture criminogène de l’économie, dénonce cette délinquance patronale et se déclare solidaire
de toutes les luttes des salariés pour sauver leurs emplois, leurs outils de travail et la production.

Le PRG propose une grande réforme de la gouvernance des entreprises avec la parité de vote et de décisions entre les délégués du capital (les actionnaires) et les délégués du travail
(les représentants du personnel).

Le PRG propose de durcir très lourdement la législation sur les « plans sociaux » et les fermetures d’entreprises en cas
de bénéfices.

Le PRG propose l’obligation de la formation qualifiante en cas
de chômage partiel financée par l’entreprise pour maintenir
le même niveau de salaire qu’en pleine activité.

Le PRG propose de limiter strictement les rémunérations des dirigeants en interdisant toutes les formules non liées aux résultats de leur gestion.

Le PRG, enfin, condamne l’immobilisme du gouvernement,
sa diligence pour s’attaquer aux salariés et sa complaisance envers les patrons-voyous. Finie l’esbroufe et le bling-bling. Le tandem Sarkozy-Fillon a choisi son camp : celui des profiteurs !

 

Les militants et les élus Radicaux de Picardie, déjà
très impliqués dans les luttes à travers ses militants syndicalistes, se rendront dans les prochains jours auprès des travailleurs des entreprises en difficulté pour réfléchir ensemble aux futures actions ; la grève générale est maintenant à l’ordre du jour !

 

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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 17:36

"Permettre à tous de devenir acteurs de la cité" fut un des engagements de notre liste "CREIL l'Audacieuse" avec comme moyen la création d'une université permanente de la citoyenneté à l'adresse prioritaire des "publics les plus éloignés" de la sphère politique. Notre camarade et collègue Marine Barbette, benjamine du conseil municipal, s'est vue confiée cette belle mission par le Maire.
Mardi 5 mai avait lieu dans la salle du conseil la séance d'ouverture de l'université sur le thème de l'engagement politique des femmes avec comme conférencière exceptionnelle la sénatrice sénégalaise Ngomé NGOYE. Marine, un peu intimidée, a prononcé pour l'occasion son premier discours politique, que nous sommes fiers de publier ci dessous...

Les femmes ne peuvent voter que depuis 1945 et depuis, leur participation à la vie politique n’a fait que s’accroitre. Elles sont ministres, parlementaires, élues locales. En 2000, une majorité de Gauche a voté la loi sur la parité qui à donné un nouvel essor à ce phénomène en obligeant la parité hommes/femmes dans tous les scrutins de listes.

Dorénavant en France et en Europe nous sommes de plus en plus nombreuses à participer à la vie politique : être une femme n’est plus un obstacle infranchissable.

Les choses changent et évoluent doucement car si les femmes ont obtenu le droit de vote et celui d’être élue, peu  encore le sont : seulement 7% des Maires sont des femmes et 10% des députés.  En effet malgré des progrès importants nous sommes encore loin de l’égalité parfaite.

C’est grâce à cette loi  sur la parité politique qu’aujourd’hui  j’ai le plaisir d’être la plus jeune élue du conseil municipal et de pouvoir m’impliquer dans une équipe municipale dynamique et totalement investie au service des creillois. Mon engagement politique répond à un besoin de participer à l’avenir de ma ville, d’être à l’écoute des citoyens et surtout de la jeunesse creilloise.

Puisque nous ouvrons cette université de la Citoyenneté par l’engagement politique des Femmes, je voudrais débuter en saluant la mémoire de deux pionnières : la première ministre féministe et Radicale Cécile BRUNSCHWIG, secrétaire d’Etat à l’Education du Front Populaire dirigé par Léon Blum et dans notre ville Berthe FOUCHERE, institutrice, syndicaliste, féministe, socialiste et élue creilloise des années 60/70, décédée il ya tout juste 30 ans.

En étant l’élue référente de l’université citoyenne, voulue par le Maire et l’équipe municipale et  mise en place par les services de la ville, nous mettons les citoyens au cœur de la démocratie participative. L’ambition est de faire comprendre aux habitants de Creil, la « ville citoyenne » dans ses aspects les plus intéressants.

Avec la mise en œuvre des Assises de la jeunesse, je veux également  mettre en avant les valeurs qui pour moi sont les bases de mon engagement politique : respect et attention aux autres, solidarité et fraternité, initiative et responsabilité. Ces deux projets traduisent d’un parfait partenariat entres les élus creillois qu’ils soient hommes ou femmes. J’ai la chance de vivre dans une ville ou la parité homme /femme n’est pas vécue comme une contrainte légale mais respectée comme un atout majeur et une grande force par l’ensemble de la municipalité.

Il  faut donc préserver cet équilibre et cet état d’esprit car il traduit notre attachement aux valeurs citoyennes de la République.

A lors respectons ces valeurs et la journée internationale de la femme pourra enfin être supprimée si cette égalité civile et politique devient enfin une réalité quotidienne pour toutes les femmes du Monde.

Marine BARBETTE, conseillère municipale de Creil déléguée à la jeunesse

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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 23:12

Quatorze organisations de gauche, dont le PS, le NPA, le PCF, le Parti de Gauche, le MRC et le PRG, ont signé un appel commun pour réussir un 1er mai "historique" pour "mettre un coup d’arrêt à la politique de Nicolas Sarkozy et du Medef".

 http://www.dailymotion.com/video/x93adz_1er-mai-2009-tous-ensemble_news
 

 

"Cela fait maintenant plusieurs mois que la colère sociale grandit dans le pays, multipliant les actions les plus diverses. La défense de l'emploi et le refus des licenciements sont à l’origine de conflits de plus en plus nombreux", écrivent les organisations dans une déclaration commune datée de samedi.

 

"Le 1er mai peut constituer une étape supplémentaire dans la convergence et la généralisation de mobilisations sociales dont le mouvement des Antilles, notamment, a montré l’efficacité", ajoutent-elles, jugeant que le gouvernement "refuse d'entendre les exigences sociales" exprimées dans la "plate-forme intersyndicale du 5 janvier" et lors des journées des 29 janvier et 19 mars.

Selon ces organisations, le gouvernement qui "semble aujourd'hui tenté par une stratégie de la tension dans laquelle il agite à nouveau le thème de l'insécurité", "renforce sa volonté de criminaliser l'action sociale et collective", "tente d’instrumentaliser les « séquestrations de patrons » et veut "museler la contestation sociale et politique".

Appelant à "la réussite d'un 1er mai 2009 historique", elles souhaitent "mettre un coup d’arrêt à la politique de Nicolas Sarkozy et du Medef et contribuer à faire grandir l’exigence d'autres choix de justice et de solidarité".

Cet appel a été signé samedi par ADS, Alter-Ecolos, Alternatifs, CNCU, Ecologie Solidaire, Gauche Unitaire, La Fédération, MRC, NPA, Parti de Gauche, PCF, PCOF et PS.

Le Parti radical de gauche (PRG) a rejoint cet appel lundi, a indiqué son président Jean-Michel Baylet dans un communiqué. A Creil, nous nous sommes retrouvés à plus de mille élus et militants syndicaux et politiques. Claude Gewerc, le président de la région, était entourés des maires de Creil, Nogent et Clermont. Les militants du cercle Radical du pays creillois étaient au rendez vous autour d'Eric Montes et d'Eddie Beaubrun. Un beau cortège combattif, enthousiaste et bon enfant pour continuer la lutte... 

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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 22:27
Dans le premier numéro du fil radical nous proposions l’élargissement du réseau des bus du STAC aux communes limitrophes de l’agglomération creilloise en solution alternative à une hausse permanente des tarifs. Ce débat avançait mais trop lentement à notre avis. Le 30 janvier dernier les élus de la CAC ont enfin pris une décision d’importance pour transformer cette bonne idée en réalité future. Nous avons voté le principe de la création d’un syndicat mixte de transports réunissant la CAC et Pierre Sud Oise ( St Maximin, St Leu d’Esserent, Thiverny…) avec deux missions : faire un diagnostic des réseaux de bus actuels et surtout définir un nouveau réseau sur ce périmètre élargi et étudier le mode de gestion de ce service public : délégataire privé ou régie publique. Le 18 février les élus de Pierre Sud Oise votaient la même délibération.
Il est possible de plus pour les autres communes limitrophes (Laigneville, Monchy, Verneuil) d’adhérer à ce syndicat mixte et de participer à cette évolution fondamentale de notre réseau de transports urbains. La délégation actuelle prend fin en juin 2010 : nous allons œuvrer pour que se réalise un grand réseau de bus pour tout le « pays creillois ».
Eric MONTES, élu communautaire de l’Agglomération Creilloise
 


L’utilité des bus pour tous

J’aimerai que la commune de Laigneville adhère à ce nouveau syndicat et je le proposerai dans un prochain conseil municipal.

A l’heure actuelle la fréquence des autocars pour  Creil est peu importante ce qui occasionne de nombreux soucis notamment aux lycéens. Le lycée de rattachement des jeunes de Laigneville est celui de Montataire avec seulement  1 aller retour dans la journée. Ce seul aller-retour n’est pas souvent compatible avec leurs horaires de cours.

Si la commune adhérait à ce syndicat cela pourrait permettre d’étudier  et d’aménager les horaires et les fréquences même si cela nécessite un changement en gare de Creil.

De plus,  n’oublions pas les personnes sans voiture qui par souci écologique ou contrainte économique privilégient les transports en commun pour aller travailler ou faire leurs courses au cœur de l’agglomération.

Florence Bizien, conseillère municipale de Laigneville



Mogneville intéressée
!

 

A Monsieur Christian Grimbert, Président.

 

Pour m’en être entretenu avec Eric Montès, je viens d’être informé du souhait de la

CAC d’étendre les réseaux du STAC, et à cette fin, de créer un groupe de travail pour y réfléchir, et faire une étude de faisabilité.

Ma commune, bien qu’en deuxième rideau derrière Monchy Saint-Eloi pourrait être

intéressée par une telle évolution. Ceci dépendrait bien évidemment du coût demandé à chaque nouvel adhérent dans le cadre d’un syndicat intercommunal,

auquel pourrait adhérer ma commune.

Dans cette éventualité je souhaiterais, si les membres de la CAC et Pierre Sud-Oise en sont d’accord, être rattaché à ce groupe de travail, afin d’étudier ensemble la faisabilité ou non du rattachement de Mogneville à un futur syndicat intercommunal

de transport.

C’est en vous remerciant par avance, etc. […]


Le Maire, Lionel Duchatel


paru dans le FIL RADICAL N°2

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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 22:14
La Ville de Creil a signé, avec les 3 autres communes de l'agglomération creilloise, un protocole de lutte contre les discriminations avec le Parquet de Senlis en avril 2008. Ce protocole prévoit une participation active à la lutte contre toutes les formes de discriminations quelques soient ses victimes et son mode discriminatoire ainsi que son objet. La Ville s’engage, entre autre, à promouvoir le recours à un processus de signalement auprès de l'ADAVIJ (Association d'aide aux victimes) afin de prendre les actes discriminatoire et pouvoir poursuivre les auteurs présumés par voir judiciaire.

Les signataires se regroupent au sein d'une cellule se réunissant périodiquement afin de traiter les situations et faire vivre ce réseau. Elle est composée comme suit : La substitut du procureur, le délégué du Procureur, le Sous Préfet de Senlis, les représentants des 4 communes de la CAC, le directeur régional de l'ACSE, l'ADAVIJ, le CIDF, l'Inspection Académique, Jade, l'Institut Védior, la Police Nationale, la Gendarmerie Nationale.

Après des débuts laborieux et l'absence d'avancées significatives sur ce combat, j'ai souhaité axer mon travail au sein de ce dispositif sur la recherche d'engagements et d'actes forts sur ce sujet. C'est ainsi que le Parquet s'est engagé à former les forces de Police, de Gendarmerie et les Inspecteurs de travail à se former à la méthode de "testing" afin d'aller rechercher et établir des situations de discriminations faites auprès des habitants de l'agglomération notamment de nos quartiers populaires. Cette décision permettra de mettre en œuvre une action visant à former et à donner les méthodes aux enquêteurs et inspecteurs à amener des preuves à charge pour poursuivre des auteurs de discriminations avec la certitude de l'instruction des plaintes et une forte probabilité de condamnation du fait du relevé des infractions par des officiers de Police Judiciaire.

Cette initiative, à ma connaissance, reste exceptionnelle voire inédite à l'échelle nationale. L'expérimentation débutant, j'espère que celle ci sera couronnée de succès et permettra de faire avancer le combat contre les discriminations sur notre territoire. Comptant sur la participation de chacun d'entre vous afin de faire avancer ce combat, je reste à votre disposition.

Eddie Beaubrun, conseiller municipal délégué de Creil

article paru dans le Fil Radical n°2
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12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 22:51

 Les 65 salariés de l’entreprise Akzo Nobel à Montataire, menacés de licenciement en raison d'une délocalisation en Allemagne, ont fait savoir à leur direction qu'il n'était pas question d'accepter "un plan au rabais".
Après avoir fait des heures supplémentaires à n'en plus finir, à la demande de l'entreprise, les salariés bientôt licenciés se voyaient proposer 15000 euros d'indemnité de départ  et 600 euros  par année d’ancienneté.
Les salariés demandaient une enveloppe de 80 000 € ainsi que 2 000 € par année de présence de chaque employé, pour le préjudice moral et financier subit.
S'en est suivie alors une partie de bras de fer entre salariés, syndicat et direction.
 La solidarité entre travailleurs s'est organisée par une grève largement suivie, et le blocage du site pendant plusieurs jours et nuits. Ils tiendront le siège de  l'entreprise 24h/24 jusqu'à obtenir des conditions de départ plus décentes : 30 000 euros d'indemnité et 1000 autres par année d'ancienneté.
C’est une victoire de la mobilisation même s’il n'en demeure pas moins que ces 65 salariés, qui pour certains ont passé plus de 30 ans dans cette entreprise auront la très difficile tache de retrouver un emploi dans un avenir très incertain.

Il n'est pas admissible que les entreprises bénéficiaires, traitent les salariés, comme quantité négligeable ou variable d’ajustement, et que le seul critère qui convienne soit l'augmentation de leurs bénéfices, au détriment de ceux travaillent dans les ateliers.
 La crise mondiale révélera encore des dizaines d'exemples de ce genre. C'est pourquoi il ne faut pas relâcher la mobilisation, et élargir le spectre de la solidarité entre salariés. Les salariés d'Akzo Nobel montrent ici la voie, et donnent une idée précise de ce que seront les combats à venir.

Bétina Bouchibi, conseillère municipale de Nogent

Article paru dans le FIL RADICAL N°2 et dans NOGENT, NOTRE VILLE d'Avril


 

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12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 22:40

Depuis le début de l’année les Départements d'Outre-Mer se sont mis en mouvement contre la vie chère, contre la faiblesse de leurs revenus et pour réclamer le droit à une vie meilleure dans un contexte de crise de légitimité profonde du capitalisme. Alors des organisations locales tentent d’élargir le débat et d’atténuer les éventuels conflits, des interventions télévisées publiques viennent envenimer la situation.

En effet, nous avons vu et entendu M. Alain Huyghues Despointes, promu au rang de Chevalier de la Légion d'Honneur, petit fils de colon, tenir des propos surréalistes et nous ramener aux splendeurs de la "société post-raciale":
 Sur la réalité historique de l’esclavage, déclare t-il sur Canal+ : « les historiens exagèrent un peu les problèmes, ils parlent surtout des mauvais côtés de l’esclavage, mais il y a des bons côtés aussi.Il y a des colons qui étaient très humains avec leur esclaves, qui les ont affranchis, qui leur donnaient la possibilité d’avoir un métier,… » Sur le fait que les békés de la Martinique ne se mélangent pas, il répond : «….quand je vois des familles métissées avec des blancs et des noirs, les enfants naissent de couleurs différentes, il n’y a pas d’harmonie. Il y en a qui naissent avec les mêmes cheveux que moi, d’autres ont les cheveux crépus dans la même famille avec des couleurs de peau différentes. Moi, je trouve pas ça bien. on a voulu préserver la race… » "Préserver la race", le credo est lâché… Le même qui hante tous les bas-fonds de notre histoire commune trop souvent bafouée et/ou négligée : l'esclavage, la colonisation, la ségrégation, l'apartheid, le nazisme…
Les révisionnistes de la colonisation avaient voulu faire voter une loi reconnaissant le "rôle positif" de celle-ci. Alain Huyghues-Despointes, lui, prend les choses à la racine, remonte le cours du temps jusqu'aux origines de la domination, enfonçant encore plus profondément sa conscience dans la fange révisionniste. Un tel affront, après des milliers d'autres, pourra t-il jamais être lavé par des "excuses" ou des justifications malhonnêtes ?

Beaucoup de familles « békés » ont bâti leur fortune sur les traites négrières et l’esclavage. Aujourd’hui un bon nombre continue à développer cette fortune par leurs sociétés qui détiennent les monopoles d’approvisionnement avec la métropole, notamment dans les domaines de l’industrie agroalimentaires, avec toujours la même mentalité.
Il nous appartient à tous de ne plus cautionner et d’accepter que quelques familles puissent continuer à saupoudrer leur vision primaire et à prospérer.
Car malgré leur éloignement géographique, les DOM sont des collectivités territoriales intégrées à la République française au même titre que les départements ou régions de la France métropolitaine.

Depuis le début du conflit, Christiane Taubira, députée PRG de Guyane, tout en soutenant les grévistes, a fait un gros travail d’explications de la situation outre-mer dans les medias nationaux  en trouvant les mots justes. Le LKP en Guadeloupe a obtenu satisfaction et l’accord a également abouti en Martinique. Nous nous en réjouissons. La lutte continue à la Réunion et la Guyane ne va rester sans bouger. La députée Radicale de Saint Pierre et Miquelon Annick Girardin a alerté le gouvernement sur la situation de ce territoire et est à l’initiative d’un collectif…

Ce combat est aussi le notre. La question sociale et notamment celle des salaires cristallise ici aussi les tensions. Alors que l’ensemble des salariés et plus particulièrement la jeunesse subissent une précarité accrue par les choix économiques du gouvernement, il est important de construire de manière unitaire une mobilisation d’ampleur FRATERNELLE ET SOLIDAIRE.


Sandra Vautour, militante associative et Radicale de  Rantigny


article paru dans le FIL RADICAL N°2 

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12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 22:31

 
On entend parler de crise, de pouvoir d'achat, d'économie... on constate la hausse du chômage et l'avenir ne s'annonce guère meilleur. Cependant, autant à l'échelle nationale, régionale que locale la question de la précarité chez les plus jeunes reste une des problématiques majeures de notre société. En effet, notre jeunesse doit faire face aux même difficultés que l'adulte en terme d'accessibilité au logement, aux soins, à l'emploi... accentuées par un contexte difficile d'entrée dans la vie active (peu d'expériences, aides insuffisantes pour les étudiants, discriminations sociales et culturelles...) et le tout conforté par un contexte de crise économique mondiale. 

Nous "jeunesse creilloise" n'y échappons pas, les limites affichés par les municipalités jusqu'ici n'ont pas permis l'aboutissement d'une réelle politique efficace en faveur de la jeunesse. Ainsi depuis plusieurs années CREIL est rarement mis en avant pour sa jeunesse qui réussit, mais pour une jeunesse qui fait peur : on oublie vite K-mel, Fabé Dia et tellement d'autres... très vite noyés sous les "faits divers" et CREIL boit la tasse.. 

Notre ville est victime d'une mauvaise réputation de sa jeunesse, elle-même victime de la ville (faiblesse des politiques « jeunesse » des mandats précédents). C'est pourquoi aujourd'hui NOUS réfléchissons et menons des actions  en vue d’élaborer une politique de la jeunesse par des jeunes et pour les jeunes avec la création des assises de la jeunesse en juin 2009. Cette initiative constitue la volonté d'une démocratie pour tous à CREIL  ce qui figure parmi les priorités de la municipalité mais aussi pour l'ensemble de la ville et de l'agglomération, jeunes, élus, professionnels, associatifs... Vous êtes concernés car vous, vos enfants, et leurs enfants constituent la jeunesse d'aujourd'hui et seront les piliers de notre société de demain !

NOUS VOUS INVITONS A NOUS REJOINDRE POUR Y PARTICIPER…

Mustapha HOUARI et Marine BARBETTE, conseillère municipale de Creil

Tribune paru dans le FIL RADICAL N°2 et dans CREIL INFOS d'avril

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Opinions Radicales

 
LE FIL RADICAL N°3  EST PARU


Le cercle Radical du Pays Creillois a publié le troisième numéro  de son bulletin d'informations "le FIL RADICAL".
Tiré à 3 000 exemplaires, les militants l'ont présenté à la presse locale mi juillet et le  distribuent depuis fin aout sur les marchés de Nogent sur Oise, de Saint Leu d'Esserent, de Montataire et de Creil.  Nous avons adressé un exemplaire à tous les élus des communes du pays (CAC, Pierre Sud Oise et Laincourtois). Nous présenterons tous les articles sur ce blog.
L'accueil des habitants est très positif : nous sommes félicités pour faire paraitre un bulletin de huit pages en dehors des périodes électorales pour faire connaitre nos opinions politiques et rendre compte de nos mandats électifs. Certains articles engendrent des discussions et c'est tant mieux !
A notre connaisance le FIL RADICAL  PAYS CREILLOIS est le premier bulletin politique de la grande agglomération creilloise, les autres partis publient des lettres communales, parfois des journaux départementaux et souvent juste des tracts recto-verso sur un sujet. Nous avons pris le parti de mettre en commun nos réflexions et nos énergies afin de donner corps à l'idée de pays creillois. Le numéro 4 est prévu pour octobre : à vos stylos...Nous sommes preneurs de contributions interessantes...





COUP DE CHAPEAU A CHRISTINE !

Les élus et militants Radicaux du Bassin Creillois tenaient à rendre un vibrant « Coup de Chapeau » à leur collègue clermontoise Christine BORDERIAS-SOLER pour son refus de voter l’augmentation de 20% des indemnités des élus proposée par le Maire de Clermont lors du conseil municipal du 4 juin dernier. 

Christine, syndicaliste et conseillère prud’homale à Beauvais section Industrie, a manifesté son profond désarroi : «  j’accompagne de plus en plus de personnes concernées par des plans de licenciements. Je ne peux pas comprendre, ni approuver cette augmentation de 20%. Dans une période où la population n’a même pas 1% d’augmentation de salaires, je ne me vois pas leur annoncer cette mesure ! » Christine a été suivie par une élue communiste et un élu de Lutte Ouvrière.