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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 23:49
Bonjour,
Dès les primaires citoyennes, le PRG avait fait le choix du rassemblement de la gauche afin de mettre le vainqueur de ce processus en situation de l'emporter lors des élections présidentielles .
Nous savions que ce choix était le bon et les Français l'ont confirmé par leur participation dés lors et par la suite lors du scrutin présidentiel.
Sur l'Oise , la fédération départementale du PRG s'est organisée par circonscription pour participer activement à la campagne.
Les élus et militants Radicaux de gauche ont contribué ainsi à l'écriture d'une nouvelle page de la Véme République par l'élection du deuxième  Président de gauche de son histoire.
Nous avons donc accueilli avec une immense joie et une émotion rare, après 30 ans, en revivant un mois de Mai inoubliable.
Il y avait eu une génération " Mitterand", il y aura une génération " Hollande" prête à impulser une nouvelle direction à notre Nation.
Le bassin creillois s'est encore une fois démarqué dans le paysage politique isarien de par son ancrage résolument à gauche et la ville de Creil en particulier en permettant un vote massif en faveur de François Hollande au dessus des 70%!
Notre candidat François Hollande devient ainsi le 9 éme Président de la République et le deuxième à Gauche.
Un 3ème tour s'ouvre maintenant avec les élections législatives ce rendez vous  démocratique s'achèvera  le 17 juin. D'ici là, nous poursuivrons nos efforts et prises d initiatives pour que le seul député sortant de Gauche du Département, notre camarade socialiste Michel Francaix, puisse  continuer à avoir la confiance des électeurs de la 3ème  circonscription.
Dans la dynamique de la victoire présidentielle , il est primordial de donner au programme de François Hollande toutes les moyens législatifs  en instaurant un hémicycle à gauche à l'image du Sénat .
Le changement est déjà en marche depuis le 6 mai et cela se poursuivra le 17 juin avec une majorité parlementaire!

Eddie BEAUBRUN
Président des Élus Radicaux de Gauche et Progressistes
Conseiller municipal délégué - Conseiller communautaire
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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 00:27
Résultats définitifs pour le scrutin du 1er tour des élections présidentielles, taux de participation au delà de 74% François Hollande : 45,87% Marine Le Pen : 17,69% Nicolas Sarkozy : 13,94% Jean-Luc Mélenchon :13,21% François Bayrou : 4,58% Merci a vous tous pour le score de notre candidat François Hollande Nous publierons prochainement les analyses de ces résultats et des autres villes du bassin creillois mais nous pouvons apprécier, dés à présent, notre victoire de 1er tour afin de poursuivre le combat pour un 6 mai flamboyant aux couleurs de la Gauche. Radicalement Votre Eddie Beaubrun - Président du Groupe des Élus Radicaux et Progressistes, Ville de Creil
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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 15:21

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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 13:33

Appel à rassemblement républicain – Dimanche 25 mars 2012, 15h Place de la République

 

 

Les assassinats qui viennent d’endeuiller la France sonnent comme un coup de tonnerre dans le ciel de la République.

 

S’il est trop tôt pour tirer les conclusions définitives de cette vague sans précédent depuis plusieurs décennies dans notre pays, un élément semble acquis : des personnes ont été abattues en France parce que maghrébines et juives, la terreur meurtrière allant jusqu’à s’en prendre au sein d’une école à des enfants.

 

Ces victimes s’appelaient « Myriam », « Imad », « Arieh », « Mohamed », « Jonathan », « Abel » et « Gabriel »

 

Face à des actes d’une telle gravité, c’est notre bien commun – le vivre ensemble – qui se trouve éprouvé de la façon la plus cruelle qui soit. Bien loin de la tentation du repli et de la haine, la réaction de la société française doit être unitaire, ferme et fraternelle.

 

C’est pourquoi nous appelons à une marche silencieuse ce dimanche 25 mars qui partira à 15h de la Place de la République pour se diriger vers la place de la Bastille.

 

A cette occasion, nous invitons tous les citoyens, toutes les associations, tous les syndicats ainsi que celles et ceux qui concourent à la plus haute fonction politique de notre pays, au-delà de leur confession, de leurs opinions politiques, de leurs origines ou de leur couleur de peau, à venir exprimer leur dégoût de la haine raciste et antisémite ainsi que leur attachement aux valeurs de la République dans lesquelles se trouve inclus le respect pour chacun de sa dignité d’être humain.

Communiqué de presse  SOS Racisme, UEJF, LICRA, AFVT

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 09:04

Par Jean Michel Baylet dans le quotidien

 

 

Qu’un ancien haut fonctionnaire que tous croyaient républicain – tel est le cas de M. Guéant – se lance dans une polémique aussi hasardeuse que celle de la prétendue hiérarchie des civilisations ne peut s’expliquer que par le contexte politique et plus précisément par des visées électoralistes.

Il s’y est d’ailleurs aventuré en des termes curieux : « Contrairement à ce que dit l’idéologie relativiste de gauche, pour nous, toutes les civilisations ne se valent pas ». Pour moi, je suis, comme tous les vrais radicaux, de gauche et absolument pas relativiste. Je crois que les philosophes des Lumières ont inspiré les grands textes que sont la Déclaration d’Indépendance américaine, et la Déclaration Française des Droits de l’Homme. Malgré les difficultés liées à la montée du matérialisme et du consumérisme dans les sociétés occidentales, il reste de ce grand élan un socle de valeurs universelles : l’unité fondamentale de la condition humaine, l’autonomie du sujet, l’égalité en droits et les formes démocratiques de la représentation politique. Si tel était le véritable sujet, je pourrais dire, comme le suggère M. le Ministre de l’Intérieur, que je ne suis pas prêt à me prosterner devant les Etats ou les régimes qui ne respectent pas ces valeurs essentielles.

jmb la voix du nordMais la première erreur de M. Guéant est de confondre les civilisations et les différents cycles que connaissent les sociétés et les cultures, à la fois dans l’espace et dans le temps. Un exemple ? Lui-même pourrait reconnaître que les royaumes arabes d’Andalousie étaient marqués, avant la Reconquista, par une tolérance politique et un rayonnement culturel infiniment plus grands que ceux de l’Espagne inquisitoriale d’Isabelle la Catholique.

J’ai choisi cette illustration à dessein car nous voyons bien, depuis le trop fameux débat sur l’identité nationale, depuis les menaces de déchéance de la nationalité, depuis la publicité sur les prières de rue, ou sur un cas, évidemment répréhensible mais isolé, de polygamie, que le véritable adversaire proposé par la droite à la communauté française, c’est l’étranger et, plus grave encore, notre concitoyen s’il est musulman.

C’est ici qu’il faut revenir sur le contexte pré-électoral. Pendant quatre ans, le Président de la République a essayé de rééditer sa performance de 2007 : en récitant tous les thèmes de la droite autoritaire, sécuritaire et identitaire, il espérait capter à nouveau l’électorat potentiel du Front National. En vain. Madame Le Pen était installée aux alentours de 20% des intentions de votes. Mais c’est aujourd’hui une perspective nouvelle qui s’ouvre. L’Elysée et ses conseillers se sont persuadés, à tort ou à raison, que la candidate de l’extrême-droite ne parviendrait pas à se présenter. La cible a donc changé. C’est la totalité de son électorat qu’il s’agit de séduire dans une logique jamais démentie : c’est sur le score du premier tour que se gagne l’élection présidentielle.

Et la sortie saugrenue du Ministre de l’Intérieur est éclairée par les déclarations de Nicolas Sarkozy. Il envisage rien moins qu’un referendum sur les droits des chômeurs. Et puis un autre sur les droits des étrangers. Alors qu’il se disait séduit, voilà peu, par le chantier des nouvelles libertés, il rejette énergiquement les droits au mariage homosexuel ou à l’homoparentalité ainsi que le droit à mourir dans la dignité. baylet à CreilLe cap est clair : tout à l’extrême-droite.

Et pourtant, chacun sent bien que le calcul est erroné. C’est une chose de réunir les électeurs les plus droitiers au premier tour – y parviendra-t-il ? on peut en douter –, c’en est une autre de rassembler les Français le plus largement possible et de les présider sans esprit partisan.

Puisque nous sommes invités à réfléchir à la valeur des cultures, rappelons, tout simplement que la culture républicaine se confond avec cet effort de rassemblement et que notre République n’a jamais eu pour mission de diviser les Français, de les opposer les uns aux autres. Notre pays traverse des épreuves difficiles. Il a plus que jamais besoin de respect de cet esprit public. La

France a été grande lorsqu’elle était unie. Elle a toujours perdu quand elle était déchirée. C’est aussi la leçon que nous a apporté l’Histoire des civilisations.

 

Tribune publiée ce jeudi 16 février dans l’Humanité

 

 

 

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 21:27

 Notre camarade Radicale la sénatrice de Haute Garonne Françoise Laborde est  l'auteure d'une loi qui fait débat dans les villes de l'agglomération creilloise car mal comprise et  qualifiée abusivement  "d'islamophobe".  Nous avons invité Françoise Laborde à venir l'expliquer prochainement à Creil. Dans l'attente voici "in-extenso" son discours de présentation au sénat.

Proposition de loi visant à étendre l'obligation de neutralité aux structures privées en charge de la petite enfance et à assurer le principe de laïcité

7 Décembre 2011

franoise%20laborde au sénatIntervention de madame Françoise Laborde, sénatrice RDSE de Haute Garonne

M. le président. L'ordre du jour appelle la discussion de la proposition de loi visant à étendre l'obligation de neutralité aux structures privées en charge de la petite enfance et à assurer le principe de laïcité, présentée par Mme Françoise Laborde et les membres du groupe RDSE (proposition n° 56 rectifiée, texte de la commission n° 145, rapport n° 144) (demande du groupe du RDSE).

Dans la discussion générale, la parole est à Mme Françoise Laborde, auteure de la proposition de loi.

Mme Françoise Laborde, Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, j'ai l'honneur de vous présenter une proposition de loi, cosignée par tous les membres du groupe RDSE, visant à étendre l'obligation de neutralité aux structures privées chargées de la petite enfance et à assurer le respect du principe de laïcité.

Qu'est-ce que la laïcité ? Pour répondre à cette question, je pourrais remonter à la philosophie des Lumières, mais je ne suis pas aujourd'hui parmi vous pour donner un cours d'histoire. Je rendrai juste hommage à tous nos aînés qui se sont battus pour défendre ce principe : je pense à Aristide Briand, à Léon Gambetta, à Émile Combes, à tous ceux qui, par leur pugnacité, ont permis l'adoption de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l'État.

Comme l'indique l'usage du pluriel dans l'intitulé de cette loi, il s'agissait non pas de stigmatiser une religion en particulier, mais plutôt de « séculariser » notre pays en séparant l'organisation de l'État de celle des cultes.

Le groupe RDSE appartient à un courant de pensée caractérisé par son attachement à la laïcité et par sa neutralité à l'égard de toutes les religions, celles-ci relevant de la sphère privée.

L'article 1er de la loi de 1905 a défini l'esprit de la laïcité, bien avant que ce terme n'entre en usage : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public. »

Il a encore fallu du courage à nos illustres prédécesseurs pour introduire la notion de laïcité dans la Constitution de 1958 : « La France est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale. » La laïcité repose non pas sur la tolérance des différences, mais sur l'égalité des citoyens.

C'est au nom de ce principe de laïcité, ancré au plus profond de moi, en tant que radicale de gauche, que je vais vous exposer les motifs de la présente proposition de loi. Si je parvenais à vous convaincre de la voter, mes chers collègues, le Sénat confirmerait ainsi son attachement à l'un des principes fondateurs de la République.

Mon intention, au travers de cette initiative, est de mettre en place et de pérenniser des outils susceptibles de favoriser le « vivre ensemble » au sein de notre République, plus particulièrement dans le secteur de la petite enfance, à l'instar de ce qui a déjà été fait pour le service public de l'éducation à l'école, au collège et au lycée grâce à la loi du 15 mars 2004.

Par cette loi de 2004, la République a tenu à réaffirmer la liberté de conscience et le principe de laïcité. L'objet principal de ce texte était de préserver l'école afin d'y assurer l'égalité des chances, l'égalité devant l'acquisition des valeurs et des connaissances, l'égalité entre les filles et les garçons. Ce qui paraît nécessaire pour l'apprentissage des enfants à partir de six ans l'est tout autant pour les plus jeunes.

L'accueil des enfants de moins de six ans repose sur les écoles maternelles, les garderies et les services d'assistants maternels municipaux, qui obéissent aux règles du service public. Il en découle, pour les agents du service public, l'obligation d'assurer leurs fonctions avec neutralité, c'est-à-dire sans considération d'opinions politiques, religieuses ou philosophiques. Ce principe de neutralité traduit, dans le service public, le respect du principe constitutionnel de laïcité.

Cependant, dans la mesure où les services d'accueil de la petite enfance sont exclus du champ d'application de la directive européenne sur les services, aucun texte législatif ou réglementaire n'impose une obligation de neutralité aux professionnels de la jeunesse qui ne relèvent pas du secteur public, bien qu'ils soient placés sous le contrôle d'autorités publiques délivrant les autorisations nécessaires à leur activité.

La Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 et un certain nombre de traités internationaux affirment le droit fondamental des parents à choisir l'éducation de leurs enfants en fonction de leurs convictions ; mais cela ne suffit pas à combler le vide juridique.

De son côté, le Haut Conseil à l'intégration, le HCI, dans son avis du 5 juillet 2011 sur l'expression religieuse et la laïcité dans l'entreprise, considère que les personnels des établissements privés associatifs ou d'entreprises qui prennent en charge des enfants selon un mode collectif se doivent d'appliquer « les règles de neutralité et d'impartialité ». Le HCI estime que l'enfant a droit à la neutralité et à l'impartialité, notamment sur le fondement de la Convention relative aux droits de l'enfant et de l'article 371-1 du code civil, qui définit l'autorité parentale.

Inscrire dans la loi que les services d'accueil de la petite enfance sont investis d'une mission de service public permettrait d'appliquer aux crèches, quel que soit leur statut, les principes du service public. Il est incompréhensible, quand on connaît l'importance de cette période pour le développement des enfants, qu'aucun gouvernement n'ait déjà pris une telle initiative. Ce qui paraît évident et est accepté par la majorité de nos concitoyens pour l'école devrait être étendu aux structures d'accueil des tout-petits ; ce qui vaut pour l'école obligatoire devrait s'appliquer à l'ensemble du secteur de l'éducation des mineurs.

En passant le seuil de l'école, un enfant devient un élève ; il va se construire, forger sa personnalité et sa pensée. L'État doit garantir que ce développement se fera en toute liberté, en veillant au respect du principe de neutralité qui s'impose au service public. L'école publique, du primaire au secondaire, accueille des mineurs de tous horizons : enfants de médecins, de cadres, d'ouvriers, de paysans ou de chômeurs, mais aussi de familles croyantes et non croyantes. Pourquoi les enfants de moins de six ans, quand ils sont gardés en dehors du domicile familial, devraient-ils subir un affichage religieux que leurs parents n'approuvent pas, d'autant qu'il est reconnu que les jeunes enfants sont des êtres particulièrement vulnérables, qui ne verbalisent pas mais intériorisent leur environnement ?

C'est pourquoi j'ai jugé utile, avec le groupe RDSE, d'ouvrir le débat sur la neutralité dans les structures privées d'accueil de la petite enfance et de proposer un dispositif susceptible de la garantir.

Mes chers collègues, je pose aux parents et aux grands-parents que vous êtes la question suivante : si vous deviez confier vos petits à une structure dont le règlement intérieur ne fixe aucune ligne claire en la matière, comment réagiriez-vous ? Pourquoi, alors que nous sommes si exigeants pour l'accueil des enfants à partir de six ans, âge où l'école devient obligatoire, ne le serions-nous pas pour celui des enfants plus jeunes ?

L'initiative du groupe RDSE intervient au moment où la laïcité subit des attaques répétées : certains déclarent qu'elle ne sert à rien et des mouvements extrémistes s'en prennent à la liberté d'expression ; je pense, par exemple, aux manifestations à Toulouse contre la pièce de théâtre Golgota Picnic, très controversée.

Je le répète, la laïcité est inscrite dans la Constitution et doit être défendue comme un principe constitutionnel. Elle n'est pas négociable ; elle assure à notre pays les conditions d'un « vivre ensemble » apaisé, dans le respect des particularités de chacun.

D'aucuns se demanderont pourquoi il faudrait prendre le risque, à quelques mois seulement de l'élection présidentielle, d'ouvrir un débat qui peut tourner à la polémique. Je leur répondrai que je ne me suis pas posé la question en ces termes et que je travaille depuis un an sur le sujet. J'ai simplement profité, en cette semaine d'initiative sénatoriale, de la niche réservée au groupe RDSE pour demander l'inscription de ce texte à l'ordre du jour de nos travaux.

J'ai été sollicitée par nos concitoyens et confrontée à plusieurs problématiques.

D'une part, le contexte économique et social difficile entraîne un manque de places dans les services d'accueil de la petite enfance.

Les budgets publics alloués à ce secteur sont trop faibles pour couvrir tous les besoins en places de garde des jeunes enfants. Cette pénurie crée une situation tendue. Certains parents sont parfois contraints de confier leurs enfants à des assistants maternels agréés, mais qui ne respectent pas leur choix éducatif de neutralité.

D'autre part, y compris dans les structures collectives, des conflits relevant du droit du travail se cristallisent autour de la question de la liberté d'expression religieuse. Les arbitrages sont difficiles et très sensibles. Jusqu'à aujourd'hui, la loi ne donne pas de réponse.

Le cas de la crèche Baby Loup illustre parfaitement cette problématique. J'ai été très touchée par l'attitude de l'équipe dirigeante de cette structure, dont la situation m'a incitée à agir.

Le récent jugement de la cour d'appel de Versailles favorable à Baby Loup va dans le bon sens, et je souhaite que cette jurisprudence soit traduite dans la loi. C'est pourquoi j'ai déposé le 25 octobre 2011 cette proposition de loi prévoyant, dans sa rédaction initiale, l'application du principe de neutralité en matière religieuse pour toutes les personnes « chargées de l'accueil des enfants de moins de six ans soit dans les crèches, haltes-garderies ou en qualité d'assistantes maternelles, dans les secteurs privé ou public », par modification des articles L. 2324-1 du code de la santé publique, relatif aux critères de qualification professionnelle, et L. 421-3 du code de l'action sociale et des familles, relatif aux conditions d'octroi de l'agrément pour les assistants parentaux et familiaux.

C'était peut-être trop simple, voire simpliste, et je comprends que cette proposition de loi ait pu soulever quelques polémiques, par manque d'explication. Notre rapporteur Alain Richard, dont je salue la qualité du travail, a mis en adéquation les objectifs visés par le texte et la continuité du droit dans certains domaines relevant de plusieurs codes -code du travail, code de l'action sociale et des familles, code civil et code de l'éducation -, en tenant compte des exigences de la liberté religieuse et de la liberté d'association.

Le texte que j'avais déposé sur le bureau du Sénat a été considérablement transformé par la commission des lois à plusieurs titres : dans son champ d'application, dans sa forme et même dans son esprit. Toutefois, je dois reconnaître que la rédaction que nous examinons aujourd'hui, conformément au règlement du Sénat, a gagné en clarté. Je regrette d'ailleurs de n'avoir pu assister aux débats de la commission des lois. En tant qu'auteure de la proposition de loi, j'en ai éprouvé une réelle frustration, étant donné la qualité des échanges, dont j'ai heureusement pu prendre connaissance en lisant le rapport d'Alain Richard.

Cela me donne l'occasion de dire aux experts, aux critiques et aux détracteurs en tous genres que la lecture de ce rapport est indispensable à la compréhension des enjeux et leur permettrait des prises de position éclairées.

Les amendements présentés par le rapporteur ont conduit à distinguer trois types de structures : celles qui bénéficient d'une aide financière publique, celles qui ne bénéficient pas d'une telle aide et celles qui se prévalent d'un « caractère propre », assimilé ici à un caractère religieux.

Aux termes du rapport, les premières « devraient être soumises à une obligation de neutralité en matière religieuse », les deuxièmes « devraient être autorisées, au nom de l'intérêt de l'enfant, à apporter, si elles le souhaitent, certaines restrictions à la manifestation des convictions religieuses de leurs salariés au contact de mineurs », les troisièmes « ne seraient pas soumises à l'obligation de neutralité ».

Cependant, pour cette dernière catégorie de structures, un financement public n'est pas exclu si elles accueillent tous les enfants, sans distinction d'origine, d'opinion ou de croyances de leurs représentants légaux et si le respect de la liberté de conscience des enfants est assuré. Ces dispositions s'inspirent de celles qui existent pour les établissements d'enseignement privés sous contrat.

Concernant l'agrément des assistants maternels, la version amendée de la proposition de loi prévoit que, « à défaut de stipulation contraire inscrite dans le contrat qui le lie au particulier employeur, l'assistant maternel est soumis à une obligation de neutralité en matière religieuse dans le cours de son activité d'accueil d'enfants ». C'est là non pas une stigmatisation, mais une indication normale.

Mes chers collègues, lors de l'écriture de ce nouveau texte, je ne pensais pas être obligée d'entrer dans la logique des lois Debré et Guermeur et de contribuer à inscrire, noir sur blanc, l'extension des dispositions de la loi Debré au secteur de la petite enfance.

J'aurais pu proposer d'amender le texte de la commission, pour vous inviter à revenir à la rédaction initiale, la mienne. Je ne l'ai pas fait, car j'estime que le présent texte est un compromis. Il a le mérite de clarifier une situation de vide juridique ; il ouvre le débat sur l'introduction de la neutralité dans la sphère de la petite enfance, en prévoyant des aménagements suffisants pour qu'une majorité de sénateurs soit susceptible de le voter. Il a vocation à constituer un outil pour les parents, en vue d'assurer un accueil en toute neutralité de leur enfant, s'ils le souhaitent. J'entends non pas mener une guerre de tranchées, mais plutôt proposer un dispositif pragmatique.

En effet, nous faisons la loi non pas pour traiter tel ou tel cas spécifique, mais plutôt pour asseoir un principe fondamental, et en assurer l'application générale. Il est donc normal, dès lors qu'un agrément ou un financement public intervient, qu'il y ait en contrepartie des obligations.

Je ne prolongerai pas davantage mon propos, afin de laisser du temps à l'échange. Je sais que le rapporteur va amener des éléments techniques et juridiques importants et que beaucoup d'entre vous, mes chers collègues, souhaitent s'exprimer au nom de leur groupe ou à titre individuel : j'ai bien conscience que les propositions de loi touchant aux valeurs sociétales ont une résonance parfois plus individuelle que collective.

Je me plais à penser que le Sénat considérera que cette proposition de loi constitue une véritable avancée vers l'affirmation de la neutralité en matière religieuse. C'est pourquoi j'espère que, même si ce texte ne vous donne pas entière satisfaction, vous le voterez comme moi. C'est tout l'art du compromis : le verre est-il à moitié vide ou à moitié plein ?

Mes chers collègues, je vous rappelle que, en mai dernier, le Sénat a voté l'instauration de la journée nationale de la laïcité, fixée au 9 décembre. L'adoption de cette proposition de loi, à deux jours de l'anniversaire de la promulgation de la loi de 1905, adresserait un message porteur de sens à l'ensemble de notre pays.

logo labordePour conclure, je voudrais remercier l'ensemble de mes collègues du groupe RDSE, signataires de cette proposition de loi, qui m'ont accordé toute leur confiance et m'ont soutenue, malgré quelques pressions exercées notamment au travers de nombreux courriels. (Applaudissements sur les travées du RDSE et du groupe socialiste-EELV, ainsi que sur certaines travées de l'UCR.)

 

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 00:29

continental compiègneAu moment où le président du groupe m'appelle en urgence (comme à chaque parution) pour m'exhorter de rédiger la tribune libre pour avant hier, j'apprends par la presse la fin tragique d'un ex-Conti lundi 16 janvier. Michel Letupe a emmené son fils à l'école à 8h30 puis s'est rendu près du site de Continental de Clairoix. Il s'est garé, s'est assis au milieu des voies et a attendu le « Paris -Saint Quentin » de 9h30 …

Michel Letupe, 43 ans, est le deuxième ex-Conti qui décide d'en finir après William Frise, 38 ans, retrouvé pendu chez lui l'été dernier. Michel faisait partie des 600 ex-Conti qui se sont inscrits à Pôle Emploi le mois dernier, n'ayant pas retrouvé de travail après les 23 mois de reclassement.

 

En novembre, lors de la venue de Jean Luc Mélenchon à Montataire pour rencontrer les ouvriers de Still-Saxby, la réunion publique organisée par les syndicalistes avait souligné brutalement la terrible souffrance sociale et psychologique qu'entrainent ces fermetures d'usines en cascades et ces mois de luttes dures des salariés pour maintenir leur travail et leur dignité. Le délégué de Continental parlait de 140 divorces ou séparations parmi ses camarades. Trois jours avant cette réunion émouvante le plus ancien ouvrier de Still délégué du CE, José Monteiro, avait succombé à une crise cardiaque soudaine après sa journée de travail et de militantisme.

 

Enfant, j'accompagnais souvent mon ouvrier de père aux obsèques de collègues d'ateliers qui décédaient quelques mois après leur retraite à 65 ans usés par une vie de labeur rivée aux machines. 40 ans plus tard, je pleure ces suicides de jeunes travailleurs désespérés à qui des patrons voyous volent l'outil de travail !...

 

Comme disait souvent François Mitterrand : il nous faut affronter et vaincre le mur de l'argent-roi.

Seuls, la République sociale et le socialisme démocratique porteront l'émancipation des travailleurs !

 

Eric MONTES , maire adjoint au développement économique et à l'emploi

Tribune libre du groupe Radicaux et Progressistes de Creil Maintenant Janvier 2012

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 18:51

F.H.Dans une interview exclusive à La Dépêche du Midi, François Hollande appelle au vote utile et à une dynamique de rassemblement de la gauche dès le 22 avril. À 100 jours du premier tour, le candidat socialiste dit ses priorités, sa volonté de justice sociale, et appelle «au changement attendu par le pays».

Vous attendiez-vous à un début de campagne aussi dur de la part de l'UMP ?

Faut-il que je fasse peur à la droite pour qu'elle se déchaîne ainsi sur ma personne avec autant d'outrance. Quand ces attaques sont proférées par des artilleurs maladroits de l'UMP, passe encore.
Mais quand ces dérapages viennent du sommet de l'État, du Président sortant, par des propos privés, du Premier ministre lui-même évoquant l'image du scorpion à mon endroit, ou encore du président de l'Assemblée nationale déclarant que ma victoire aurait des conséquences aussi graves qu'une guerre, j'y vois une dérive préoccupante de la part de la droite et une volonté de détourner l'attention des Français sur les enjeux réels de l'élection. Je ne veux surtout pas me situer à ce niveau. J'ai
conscience de mon devoir qui appelle dignité et responsabilité, j'ai ma méthode qui est très différente du candidat sortant. Elle est faite de calme, de pondération, de respect et de cohérence.

Vous parlez de cohérence mais depuis quelque temps il y a de la cacophonie dans les déclarations de votre entourage. Comment l'expliquez-vous ? Cela ne fragilise-t-il pas votre candidature ?

Qu'il y ait des discussions sur un certain nombre de propositions à faire, c'est normal. Mais je suis le seul dont la parole engage. Je présenterai mon projet présidentiel à la fin du mois. Je demande donc aux uns et aux autres d'être patients. Je détaillerai les mesures autant qu'il sera nécessaire. C'est à moi, et à moi seul, de faire les arbitrages indispensables.

Les relations entre le candidat et ses partenaires, à savoir le PS et les radicaux de gauche se passent-elles mieux qu'en 2007 ?

Oui. L'ambiance est très différente. Il y a une volonté de gagner qui est partagée au sein du PS par toutes les sensibilités et toutes les personnalités, y compris celles qui s'étaient retrouvées dans les primaires citoyennes. Les radicaux de gauche sont pleinement associés au conseil de campagne. Je travaille en très
bonne entente avec Martine Aubry et Jean-Michel Baylet. D'autres personnalités comme Lionel Jospin participent également. Pourquoi existe-t-il cette unité et cet esprit de responsabilité ? Parce
que les primaires ont été un succès. Mais aussi parce que les socialistes, les radicaux de gauche et tous ceux qui me soutiennent sont conscients que le pays espère, attend le changement. Nous avons le
devoir d'être pleinement mobilisés pour être ensemble au rendez-vous.

Nicolas Sarkozy invite à une réunion les élus des associations de collectivités locales pour les associer à la lutte contre les déficits. Les élus de gauche doivent-ils y participer ?

Il est cocasse que le président sortant, principal responsable du creusement des déficits, provoqué par les largesses fiscales accordées aux privilégiés et par l'échec de sa politique;économique, vienne demander aux élus locaux de faire l'effort qu'il n'a pas été capable de mener pour l'Etat. Il y aurait même une étrangeté démocratique et une injustice fiscale de plus, si c'était les collectivités locales qui devaient relever leurs prélèvements et diminuer leurs dépenses alors qu'elles ont été irréprochables puisque le principe sur lequel est fondé le budget d'une collectivité locale est l'équilibre entre les dépenses de fonctionnement et les recettes de fonctionnement. Seul l'investissement est financé par l'emprunt. C'est donc d'abord à l'État de redresser ses comptes.

Depuis le début de la campagne, vous avez évoqué la jeunesse, la fiscalité. Y-a-t-il un autre domaine où vous voulez croiser le fer avec Nicolas Sarkozy ?

Oui. À travers mes déplacements, je suis saisi par nos compatriotes par la question de la santé : l'avenir de l'hôpital à qui il est demandé de converger au niveau de ses tarifs et des ses résultats vers les cliniques privées, et la médecine de ville qui n'est pas suffisamment considérée au point que les déserts médicaux vont apparaître dans beaucoup de régions. Je ferai deux propositions, l'une qui permette de conforter le
système hospitalier, et l'autre d'avoir un lien plus fort entre les hôpitaux et une médecine de ville afin qu'une permanence des soins soit assurée dans les meilleures conditions et que soit mise en place
une aide à l'installation des jeunes médecins.

En raison de la crise votre programme ne risque-t-il pas de se résumer à une rigueur de gauche ?

Je veux être sérieux et sincère. La meilleure façon de le démontrer, c'est de ne rien promettre qui ne puisse être financé. D'où la nécessité d'être juste dans tous les choix que j'ai à présenter, que ce soit sur la réforme fiscale, l'éducation, la santé et les retraites. Mais en même temps, je dois lever une espérance, et mettre en œuvre un projet pour la France afin que la génération qui arrive vive mieux que la nôtre, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.

Cette élection est très particulière compte tenu du contexte économique. Sur quoi va-t-elle se jouer ?

D'abord, elle se jouera sur la justice. Les électeurs se demanderont quel est le candidat qui sera capable de prendre les décisions pesant sur ceux qui ont le plus et épargnent une très grande majorité de Français. Ensuite, sur la personnalité. Qui aura le plus de constance, de proximité et de hauteur de vue. Enfin, elle se jouera sur un grand thème qui fédérera toutes les catégories sociales. Cette priorité, que je retiens, c'est la jeunesse.

Êtes-vous d'accord avec Eva Joly lorsqu'elle propose deux jours fériés supplémentaires pour les juifs et les musulmans ?

Je suis attaché au principe de laïcité. Il ne peut donc être question d'introduire de nouveaux jours fériés en fonction des religions. Les jours fériés sont le fruit d'une histoire et sont depuis longtemps détachés de leur origine religieuse.

Cette élection ne va-t-elle pas se jouer au premier tour alors que l'écart se resserre entre vous et Nicolas Sarkozy ?

Oui. Comme à chaque élection. Tout se joue au premier tour. C'est le 22 avril que l'on saura qui seront les deux candidats présents pour le second et de quel côté se situera la dynamique. Mais c'est le niveau du premier tour pour chaque candidat qui déterminera la dynamique pour la victoire. Donc, si les Français veulent le changement, je leur demande de l'assurer dès le premier tour autour de ma candidature.

interview de François Hollande dans la Dépêche du Midi

 

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 09:01

par le COMITE de DEFENSE et de DEVELOPPEMENT de l’HÔPITAL PUBLIC de CREIL

 

Monsieur Jacquinet Directeur Général nous a quittés. Monsieur Eric Woerth va t'il assurer l'intérim?

 

comite de defense de l'hopitalIl est favorable à la fusion. On aurait été surpris qu'il s'y oppose. Il se rappelle à notre bon souvenir en soutenant les désastreux projets de C. Jacquinet tout en y apportant sa touche personnelle. Il faut maintenir les deux maternités, déclare t'il  péremptoirement à la Presse. Disons l'apparence, au moins pour la période de tempête politique que nous allons traverser. Monsieur Woerth, s'il a pu commettre quelques erreurs, sait qu'il doit se racheter. Le peut-il?

 

Toujours est-il que nous ne l'y aiderons pas. La situation financière dont souffre notre hôpital et que souligne l'ancien et malheureux Ministre du Budget est liée à la volonté de ses amis, amis du secteur de santé lucratif, amis des assurances privées, amis des firmes pharmaceutiques et de l'industrie bio-médicale. Les hôpitaux de Creil et de Senlis, , doivent garder leur autonomie de gestion, leurs liens sociaux de proximité et assurer à leur population des réponses de qualité, égales pour tous, dans le meilleur cadre de coopération  avec l'ensemble des structures de santé de leur territoire.

 

Mais l'Agence Régionale de Santé (A.R.S.) n'en a pas décidé ainsi. Comme dans le reste de la Région, elle veut réduire l'offre publique de soins et offrir ainsi au secteur commercial tout ce qui pourrait être source de profits. 

 

Nous continuerons donc à défendre nos hôpitaux Publics, mais aussi notre sécurité sociale, le remboursement des médicaments et traitements utiles, nous lutterons contre les forfaits, les franchises et les scandaleux dépassements d'honoraires, y compris dans les Hôpitaux.

 

 A Noyon, après avoir fixé des exigences irréalisables, C.Jacquinet punit la population de Noyon avant son départ en supprimant sa Maternité avant de fermer son service de chirurgie, puis...le reste.

Noyon est en colère et ne laissera pas faire cette atteinte aux droits humains, malgré une vilaine campagne d'insinuations, visant à discréditer ce service.

 

A Clermont, l'A.R.S. qui ne manque pas d'aplomb, se fâche: on ne transige pas sur la sécurité des patients du centre hospitalier général. Qui fragilise cet hôpital?

A l'hôpital psychiatrique, l'ARS ne peut tolérer la maltraitance... dont sont victimes les soignants et par conséquent les soignés. Les hospitaliers doivent tenter d'effectuer leur difficile travail dans des conditions d'insalubrité (75% des locaux) connues de l'ARH, puis de l'ARS depuis de nombreuses années.

Quant à Creil et Senlis, ils n'auraient qu'à signer rapidement la fusion pour obtenir la poursuite d'un chantier qui entrainera sans tarder la fermeture de la plupart des Services de Senlis, y compris sa Maternité, malgré les promesses faites par le directeur sortant. Et puis quelle assurance avons-nous, pour quel projet d'établissement? Il suffit d'observer ce qui se passe dans toutes les Régions de France: fusions, fermetures, réduction de l'offre publique de soins et privatisation au pas de course. Afin de dissimuler les fermetures de lits on les transforme en lits de jour ou en lits de semaine (5jours sur sept). Beau travail Monsieur le futur Directeur de l'Agence Régionale de Santé de Picardie!

Afin de faire face à la tentative de coup de force de l'A.R.S., nous adressons la lettre ci-jointe aux municipalités membres du Comité, ainsi qu'aux municipalités voisines.

Le 6 Janvier : réunion du C.A. du Comité à 9h.30

Le 12 janvier,le Comité se réunira en Assemblée générale, à 19h.dans une salle qui sera précisée ultérieurement.

Vous y êtes tous conviésDr Cesbron

 

Pour le Comité.

Paul Cesbron

Comité de Défense de l'Hôpital de Creil
157 rue Arthur Honegger
60 100 Creil
03 44 25 39 91

 

 

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 17:56

 

Suite aux déclarations du président Jean Michel Baylet lors du dernier Comité Directeur, demandant à chaque fédération de se mettre en ordre de bataille avant les fêtes, les élus et militants Radicaux de l'Oise se sont retrouvés samedi 10 décembre à la salle des fêtes de Crépy en Valois en assemblée générale extraordinaire.

 

bureau prg 60 crépyLors du débat de politique générale, ils ont exprimé avec force leur totale détermination à participer très activement à la bataille présidentielle pour la victoire de François Hollande et de la Gauche en mai prochain. Par souci d'efficacité et du fait du couplage des élections présidentielles et législatives, les Radicaux de l'Oise se sont organisés par circonscription. Ils ont désigné un tandem de « délégués Radicaux pour François Hollande 2012 » pour chaque circonscription du département. Ces délégués auront pour mission de réunir élus , militants et sympathisants du PRG et de les mettre en mouvement pour la campagne. Ils feront la jonction avec les autres forces politiques favorables à la candidature Hollande pour constituer des « collectifs citoyens pour Hollande » et relayer les actions et prises de position du candidat. Ils chercheront à mobiliser les électeurs des primaires. Ils organiseront des manifestations sur les thématiques Radicales popularisées par Jean Michel Baylet lors des primaires.

 

Sont désignés :

  • pour la 1ère circonscription « Beauvais Nord-Plateau Picard » : Christophe ISAAC, vice président du PRG 60 et conseiller municipal de Noyers avec Pierre MARQUE de Breteuil

  • pour la 2ème circonscription « Beauvais Sud-Oise Normande » : Laurent PAGNY, vice président du PRG 60 et maire de Hermes avec Joël PATIN, conseiller général de Grandvilliers

  • Fanny Guinionpour la 3ème circonscription « Creil-Méru » : Éric MONTES, président régional et maire -adjoint de Creil avec Fanny GUINION, élue municipale de Saint Leu d'Esserent

  • pour la 4ème circonscription « Sud Oise » : Pascale et EddieEddie BEAUBRUN, secrétaire général adjoint et Pascale BAFOIL de Chantilly

  • pour la 5ème circonscription « Crépy - sud-compiégnois » : Fabrice et RichardFabrice DALONGEVILLE, président fédéral et conseiller régional avec Richard BENYAHIA de Compiègne

  • pour la 6ème circonscription « Noyonnais-Compiègne nord » : les délégués seront désignés ultérieurement

  • borderias clermontpour la 7ème circonscription « Centre-Oise » : Christine BORDERIAS, secrétaire générale et conseillère municipale de Clermont avec Lionel DUCHATEL, maire de Mogneville

 

Enthousiasmés par ces perspectives de défier la Droite et de renvoyer les néfastes Sarkozy-Fillon et consorts dans leurs foyers, les militants se sont quittés en prenant le verre de l'amitié préparé par Sabrina Derriche, élue locale du Valois.

 

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Opinions Radicales

 
LE FIL RADICAL N°3  EST PARU


Le cercle Radical du Pays Creillois a publié le troisième numéro  de son bulletin d'informations "le FIL RADICAL".
Tiré à 3 000 exemplaires, les militants l'ont présenté à la presse locale mi juillet et le  distribuent depuis fin aout sur les marchés de Nogent sur Oise, de Saint Leu d'Esserent, de Montataire et de Creil.  Nous avons adressé un exemplaire à tous les élus des communes du pays (CAC, Pierre Sud Oise et Laincourtois). Nous présenterons tous les articles sur ce blog.
L'accueil des habitants est très positif : nous sommes félicités pour faire paraitre un bulletin de huit pages en dehors des périodes électorales pour faire connaitre nos opinions politiques et rendre compte de nos mandats électifs. Certains articles engendrent des discussions et c'est tant mieux !
A notre connaisance le FIL RADICAL  PAYS CREILLOIS est le premier bulletin politique de la grande agglomération creilloise, les autres partis publient des lettres communales, parfois des journaux départementaux et souvent juste des tracts recto-verso sur un sujet. Nous avons pris le parti de mettre en commun nos réflexions et nos énergies afin de donner corps à l'idée de pays creillois. Le numéro 4 est prévu pour octobre : à vos stylos...Nous sommes preneurs de contributions interessantes...





COUP DE CHAPEAU A CHRISTINE !

Les élus et militants Radicaux du Bassin Creillois tenaient à rendre un vibrant « Coup de Chapeau » à leur collègue clermontoise Christine BORDERIAS-SOLER pour son refus de voter l’augmentation de 20% des indemnités des élus proposée par le Maire de Clermont lors du conseil municipal du 4 juin dernier. 

Christine, syndicaliste et conseillère prud’homale à Beauvais section Industrie, a manifesté son profond désarroi : «  j’accompagne de plus en plus de personnes concernées par des plans de licenciements. Je ne peux pas comprendre, ni approuver cette augmentation de 20%. Dans une période où la population n’a même pas 1% d’augmentation de salaires, je ne me vois pas leur annoncer cette mesure ! » Christine a été suivie par une élue communiste et un élu de Lutte Ouvrière.