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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 19:35

 

 

Le Parti Radical de Gauche militait depuis 2006 pour l'organisation de primaires pour la Gauche de gouvernement autant parce que furieux du procès en responsabilité de l'échec de Jospin en 20pont ste maxence02 du fait de la candidature de Christiane Taubira , qu'impressionné par la victoire de Romano Prodi en Italie à l'issue d'une primaire ayant rassemblé tous les partis de la “Refondazione Communiste” au centre de l'Olivier. Les efforts d'Arnaud Montebourg et de la nouvelle garde du PS ont convaincu la direction du PS, initialement très hostile, à tenter cette aventure démocratique. Nous pensons que la cohérence politique nous obligeait à y participer et nous regrettons que les Verts , Chevènement et même le Front de Gauche n'aient pas adopté cette démarche.

 

L'objectif que s'était fixé Jean Michel Baylet était de faire connaître les idées forces des Radicaux sur l'Europe Fédérale des Peuples, la 6ème république, l'économie raisonnée et participative et sur des nouvelles libertés sociétales. Pari gagné puisque le succès d'audience des débats TV ont donné une visibilité inattendue pour les thématiques Radicales . Le buzz s'est fait sur les nouvelles libertés comme la légalisation du cannabis, le mariage des gays, l'homo-parentalité ou le droit de mourir dans la dignité. Nous nous emploierons à faire vivre le débat citoyen sur ces thématiques dans les prochaines semaines.

 

Même si Jean Michel Baylet privilégiait les idées sur le nombre de voix, le score obtenu nationalement ou localement a été décevant. Nous remercions néanmoins avec reconnaissance les 221 isariens qui ont apporté leur suffrage à notre candidat.

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 00:25

 Jean-Michel Baylet, hier à Bastia.

 

jmb en corseHeureux comme Jean-Michel Baylet en Corse. Une terre fertile en radicaux de gauche, où il pourrait bien faire son meilleur score aux primaires après son fief, dans le Tarn-et-Garonne. Le patron du PRG est détendu : la campagne des primaires touche à sa fin et contrairement à d'autres, il n'a pas la pression du score. Lui, « le grand promoteur de ces primaires » adoptées par le PS est « heureux » du « grand succès » de l'exercice, expliquait-il hier dans l'avion privé qui l'amène sur l'île de Beauté. En témoignent ces « audiences extraordinaires » lors des « débats hors du commun », qui « font honneur à la démocratie » et « clouent le bec à la droite ».

Sur le marché de Bastia, le maire Emile Zuccarelli lui fait faire le tour d'un terrain archi conquis. A l'image de Jean Jean, 80 ans au compteur, qui l'interpelle : « Vous et Valls, bravo pour les débats. Les autres, bidon ! » Entre deux beignets au fromage, Baylet apprécie. « Partout, je suis sidéré par l'accueil des gens, assure-t-il. Avant, on sentait un vrai désir d'alternance. Maintenant, on sent un vrai désir de gauche. » C'est sûr, il y aura plusieurs millions de votants dimanche prochain, prévoit-il.

 

Avant de rentrer à Toulouse, il fait un saut à Ajaccio. « Avec ces primaires, personne ne se demande plus qui sont les radicaux et quelles sont leurs idées », se félicite-t-il encore devant militants et élus locaux. Et finalement, c'est bien là l'essentiel pour celui qui espère qu'une nouvelle fois, les socialistes « piqueront » quelques idées radicales en 2012.

 

Envoyée spéciale à Bastia, Maud Pierron

 

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 23:10

 

jmb parisienInvité surprise des primaires socialistes, le président du conseil général du Tarn-et-Garonne a profité du premier débat télévisé entre les candidats pour se faire connaître et marquer sa différence, notamment sur les grandes questions de société.

 

 

Les révélations dans l’affaire Karachi vous surprennent-elles?
Jean-Michel Baylet:
Je suis sidéré ! Si tout cela est confirmé, c’est une véritable affaire d’Etat.

 

Ce qui me sidère, c’est que l’on puisse imaginer, dans la France d’aujourd’hui, que circulent comme cela des valises de billets, que la campagne électorale d’un ancien Premier ministre aurait été financée par de l’argent sale. Ce sont des pratiques dignes d’une république bananière, pas de la France !

Certains proches du chef de l’Etat ont été mis en examen. Nicolas Sarkozy doit-il prendre la parole ?
A partir du moment où il y a un tel scandale qui touche ses plus proches, il doit prendre la parole pour dire la vérité aux Français. Le chef de l’Etat conteste être partie prenante de ce qui pourrait être une organisation mafieuse, mais il doit s’expliquer.

François Bayrou a révélé s’être vu lui-même proposer des valises de billets. Et vous ?
Non, jamais. En tant que président du conseil général de Tarn-et-Garonne, j’ai été contacté un jour pour savoir si j’accepterais quelques récompenses, en échange de ma signature pour la construction d’une maison de retraite. J’ai évidemment coupé court.

Vous avez-vous même fait l’objet d’une mise en examen ?
Je m’en suis expliqué. Je conteste ce qui m’est reproché, à savoir le non-respect du Code des marchés publics. Cela porte sur des sommes dérisoires et cela n’a rien à voir avec une affaire d’Etat. Et je vous confirme ma bonne foi.
François Fillon a plaidé pour une convergence franco-allemande en matière de retraites. En 2030, l’âge de la retraite passera à 67 ans en Allemagne.

Est-ce la bonne voie ?
Ce n’est pas dire la vérité aux Français que de leur faire croire, comme le fait le PS, qu’on reviendra à la retraite à 60 ans. Mais je trouve que François Fillon s’y prend d’une drôle de manière. La réforme des retraites est à peine votée et voilà qu’il annonce au détour d’une réunion publique qu’on va encore modifier les choses. C’est quand même assez révélateur de la manière de gouverner. En revanche, j’approuve la démarche qui consiste à rechercher l’harmonisation sociale et fiscale avec les Allemands, mais aussi avec d’autres pays européens. L’Europe est en panne, il faut reprendre la marche en avant, c’est le seul moyen que nous avons de sortir de la crise actuelle.

Vous avez surpris en réclamant la légalisation du cannabis…
Il y a deux attitudes face aux grands problèmes de notre temps. Soit se voiler la face, et c’est le laxisme. Soit regarder l’évolution de notre société et essayer de surmonter les grandes difficultés. Le cannabis on peut dire, ça n’existe pas ou bien constater les dégâts que cela fait en termes d’insécurité et de santé. Si vous légalisez, vous mettez fin à 80% de l’insécurité qui vient des dealeurs. On réglerait aussi les problèmes de santé publique : si le cannabis était vendu en pharmacie, la qualité du produit serait alors contrôlée et, au moment de l’achat, il y aurait un entretien obligatoire pour expliquer ses dangers.

Sur ces questions de société, le PS est-il en retard ?
Oui. Je suis le seul à évoquer les grandes questions de société, comme le droit à mourir dans la dignité. Sur ces sujets, les socialistes sont frileux, ils manquent de courage, par peur de contrarier quelques électeurs. Le PS se réfugie toujours dans la recherche du consensus, mais le consensus c’est souvent mou.

Que vous a apporté le premier débat télévisé des primaires ?
Désormais, on me dit « bonjour », on me reconnaît, on vient vers moi, on me parle. Je suscite une certaine curiosité. C’est vrai que ce n’était pas le cas avant l’émission de France 2. J’étais le moins connu de tous alors, mais maintenant nous sommes sur un pied d’égalité. Les Français ont senti que j’étais différent.

Mais en quoi êtes-vous différent ?
Ils sont tous socialistes, pas moi. Ils portent tous le même programme qu’ils ont voté à l’unanimité. Mon projet, l’Audace à gauche, n’est pas le même. Sur un plan plus personnel, je suis le seul à être chef d’entreprise : à gauche, avouez, que c’est quand même rare… Les Français que je rencontre me parlent aussi d’authenticité. C’est peut-être mon accent. Des spécialistes de la communication m’avaient conseillé de le gommer. Mais je refuse de me renier. Je conteste totalement ce monde aseptisé où nous devrions tous parler de la même manière, développer les mêmes idées : non au moule énarquo-parisien !

Pour les socialistes, il n’y a pas vraiment de danger Jean-Michel Baylet…
Certes, les sondages ne me créditent pas encore d’un score extraordinaire
(NDLR : 1%). Mais je suis entré en campagne début août. Manuel Valls et Arnaud Montebourg ont commencé il y a un bon moment et ils sont à portée de fusil. Si certains socialistes se moquent, ils ont tort : moi, je respecte mes compétiteurs qui resteront des amis, malgré nos désaccords.

Vous avez désormais votre marionnette aux « Guignols »…
Tout le monde me dit que le passage aux « Guignols » est une sorte de consécration. Alors, vive « les Guignols »! En plus, il parait qu’ils ont très bien reproduit la chemise à rayures que je portais lors du débat sur France 2. Là encore, des spécialistes m’avaient dit « surtout, évite les chemises rayées à la télé ». Moi, je ne fais pas de concession sur le fond de mon programme, sur mes idées ni sur ma personne. Je suis Jean-Michel Baylet et… j’entends le rester !
jmbaylet
Pensez vous pouvoir créer la surprise ?
Je mène cette campagne avec beaucoup de plaisir et de fierté. Je veux faire connaître le plus possible les radicaux tout en sachant que les six candidats ont le même objectif : l’alternance en mai 2012. Je suis du pays du rugby et je sais qu’un match n’est jamais joué d’avance. Il y a une vraie volonté de changement dans le pays. La gauche a retrouvé une certaine empathie envers les Français, ce qui n’était pas le cas il y a encore un an et demi. Mais il faut être prudent : nous avons en face de nous un candidat, Nicolas Sarkozy, qui est redoutable en campagne.

Si vous n’êtes pas au second tour des primaires, prendrez-vous position pour l’un ou l’une des deux finalistes ?
Oui. J’ai d’ores et déjà convoqué un bureau national des radicaux de gauche pour le 10 octobre
(NDLR : au lendemain du premier tour des primaires, le 9). Nous déciderons à ce moment-là.

Le Parisien



 

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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 13:52

 

baylet à CreilDe retour de l'université d'été de Seignosse, les élus et militants des Radicaux se sont lancés sans hésitation dans la campagne des primaires de la Gauche pour défendre et promouvoir la candidature de leur président Jean Michel Baylet.

 

Les collages d'affiches ont repris et ont même surpris les socialistes qui se reposaient encore sur les sondages : Creil, Montataire, Saint Leu d'Esserrent et Pont sainte Maxence ont découvert le visage rassurant de Jean Michel Baylet sur leurs panneaux associatifs. Les colleurs communistes qui annonçaient la fête de l'Humanité ont joué le jeu unitaire du partage des panneaux avec sympathie.

 

Le jeudi 15 était souligné de rouge puisqu'avait lieu sur France 2 le premier débat télévisé entre les six candidats. Nous avions invité nos amis au café « Le CHALET » face à la gare de Creil et au bistrot de la gare de Pont Sainte Maxence pour regarder ensemble ce premier débat. Une vingtaine avait répondu à l'invitation de chaque côté dans une ambiance attentive et conviviale.jmb débat tv

 

Le candidat Radical fut décalé, pas formaté mais crédible ! Il a su marquer ses différences tout en se hissant au niveau des favoris des sondages comme Aubry, Hollande ou Royal.

Ses propositions novatrices en matière de liberté sur la légalisation des drogues douces ont décoiffé et montré l'archaïsme des Montebourg et Valls qui malgré le look « jeune premier » défendent l'interdiction et l'emprisonnement même pour les petits consommateurs ! Il fut le seul à prôner plus d'Europe pour sortir de la crise financière et remettre de l'ordre politique dans l'économie.

 

aicha débaAu final les militants furent confortés dans leur démarche, les sympathisants furent rassurés sur leur intention de voter pour Jean Michel Baylet, les autres furent intéressés et envisagent d'aller voter aux primaires, ce qui est déjà une première victoire.

 

Nous continuerons à bouger jusqu'au 9 octobre, jour du premier tour des primaires : collages, diffusion des dépliants sur les marchés dès le prochain week end, préparation des bureaux de vote. Le patron du Chalet de Creil nous propose de recommencer la soirée télé le 28 septembre pour le deuxième débat sur I-Télé.

 

Vous aussi vous pouvez nous aider et participer à cette initiative inédite de démocratie participative...

 

 

Eric MONTES, mandataire de Jean Michel Baylet sur l'Oise

eric.montes@mairie-creil.fr tel: 06 31 12 06 52

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 11:25

jmbPar JEAN-MICHEL BAYLET Président du Parti radical de gauche, candidat à la primaire citoyenne, GÉRARD FELLOUS Secrétaire général de la Commission nationale consultative des droits de l’homme entre 1986 et 2007

 

Le Conseil d’Etat vient de donner quelques clés administratives pour «ouvrir» la laïcité, en une interprétation dite «libérale» de la loi de décembre 1905 portant sur la séparation des Eglises et de l’Etat. Nul ne doute que les tenants d’une «laïcité ouverte», d’une «juste laïcité» ou d’une «laïcité bien comprise», particulièrement parmi les responsables des cultes en France, s’engouffreront dans la brèche pour réécrire la laïcité à leur convenance en la vidant de sa substance. Des pans entiers de l’identité républicaine de la France avaient été remis en cause après un travail de sape mené au cours de débats calamiteux sur «l’identité nationale» ou sur «l’islam et la laïcité». Les conséquences risquent d’en être catastrophiques.

 

Sur la forme, le Conseil d’Etat est sorti de sa réserve en la matière en donnant volontairement une orientation politique à ses délibérations. Tout d’abord en regroupant la publication de cinq arrêts sur des pourvois enregistrés en contentieux entre 2007 et 2008. Ensuite en leur donnant une publicité inaccoutumée, au plus haut niveau, celui de son vice-président qui tint conférence de presse le 19 juillet.

Sur le fond, la jurisprudence du Conseil d’Etat prend un tournant en posant trois fondements nouveaux :

En premier lieu, la haute juridiction administrative permet le contournement des interdits de la loi de 1905 sur le financement des cultes sur fonds public en acceptant la confusion entre usage cultuel et usage culturel des lieux de culte. Ainsi une collectivité territoriale peut-elle acquérir un bien «mixte» «utilisé dans le cadre de sa politique culturelle et éducative» (affaire de l’orgue de la commune de Trélazé). De nombreuses associations cultuelles ont dorénavant la possibilité de se doter de l’excroissance d’une association culturelle pour obtenir des financements publics. De même, un tel financement peut être affecté à un lieu de culte «pour […] le développement touristique et économique de son territoire» (affaire de la construction d’un ascenseur d’accès à la nef et à la crypte de la basilique de Fourvière, à Lyon).

 

Le deuxième contournement est, pour la première fois dans la jurisprudence, celui des «intérêts publics locaux». Les collectivités territoriales pourront prendre des décisions ou financer des projets portant sur des édifices ou des pratiques cultuelles, en déclarant simplement qu’il y va de «l’intérêt public local» : comme pour l’organisation de cours ou de concerts de musique dans un lieu de culte (affaire Trélazé) ; ou pour le «rayonnement culturel» de la basilique de Fourvière. Il suffirait alors à n’importe quel lieu de culte d’être ouvert quelques heures à des visites touristiques pour bénéficier de financements publics.

 

Le troisième contournement, certainement le plus grave, est celui de la légitimation officielle d’une pratique jusque-là écartée en France, celle des «dérogations» apportant des «tempéraments» à la loi de 1905, selon la propre formule du Conseil d’Etat. Il en est par exemple du bail de longue durée pour une somme symbolique (emphytéotique administratif) fréquemment conclu jusque-là dans l’illégalité par une collectivité territoriale en vue de la construction d’un édifice destiné à un culte qui est définitivement permis. Déjà largement utilisé pour la construction de lieux de culte, cette formule ne pourra plus, à l’avenir, faire l’objet de contestation.

 

Autre «dérogation», celle de l’aménagement sur fonds public d’un abattoir rituel (affaire du Mans). Plutôt que d’exiger des entrepreneurs privés - qui sont par ailleurs rétribués par une taxe religieuse à l’abattage à la charge des usagers - qu’ils se conforment «aux impératifs de l’ordre public, en particulier de la salubrité et de la santé public», le Conseil d’Etat inverse la responsabilité en acceptant que, sous ce prétexte, la collectivité locale finance un abattage rituel.

Enfin, le Conseil d’Etat reconnaît et accepte la pratique, jusque-là rare et occasionnelle, de la mise à disposition d’un local communal pour l’exercice d’un culte (affaire de Montpellier). Toute municipalité pourrait donc créer et mettre à disposition d’un culte une «salle polyvalente à caractère associatif», euphémisme pour offrir un lieu de culte (y compris à des sectes).

 

Ainsi, la plus haute juridiction administrative consacre-t-elle pour la première fois en France les «accommodements raisonnables» qui viennent de faire débat au Québec où on semble vouloir y renoncer définitivement, tant les imbroglios y furent nombreux et insolubles.

Avec cette nouvelle jurisprudence, le Conseil d’Etat permet à l’Etat de rester vertueux et, dans le même temps, de se défausser sur les collectivités territoriales autorisées à financer les cultes. Nous nous trouvons, en la période électorale actuelle, dans une situation rappelant celle de novembre 1989 lorsque le Conseil d’Etat jugea que le port du voile islamique dans un établissement scolaire, en tant qu’expression religieuse, était compatible avec la laïcité. Il fallut attendre 2004 et une loi pour effacer le climat délétère créé alors.

 

A paraitre, par Gérard Fellous : «2002-2012 : Chronique d’une laïcité agressée».

 

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12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 22:15

t. Maugez maire cgNous avons appris avec consternation et une très grande tritesse le décès brutal de notre camarade Radical conseiller général de Songeons Thierry Maugez, emporté par une embolie pulmonaire samedi dernier 6 aout.

 

Jeudi 11, nous étions plus de 1000 personnes à l'accompagner dans sa dernière demeure dans sa commune d'Hanvoile dont il était maire depuis 1995. Nous publions ici les articles du courrier picard et du parisien: 

 

 

 

C’est le choc dans le canton de Songeons. Le maire d’Hanvoile et vice-président du conseil général est mort brutalement samedi. Il avait été réélu au 1er tour en mars.

 

Agé de 48 ans, Thierry Maugez est décédé samedi matin d’une embolie pulmonaire, au centre de réadaptation Le Belloy.
Dans l’histoire politique du département de l’Oise, il restera l’homme qui a fait basculer le conseil général à gauche, le 28 mars 2004, après dix-neuf ans de présidence Mancel (UMP). Le conseiller général PRG de Songeons, Thierry Maugez, est décédé samedi matin d’une embolie pulmonaire.
Responsable des relations presse à la SNCF à Paris, il était également maire d’Hanvoile, village situé au nord-ouest de Beauvais. Il avait 48 ans. « Il était tombé il y a environ trois mois et s’était fait mal au dos, se souvient Jean-Claude Boucher, troisième adjoint d’Hanvoile. Comme un peu tout le monde, il avait laissé ça traîner. Il s’est mis à marcher avec une canne. Finalement, le médecin lui a fait passer un scanner et il a été opéré de la colonne vertébrale à Amiens le 15 juillet. Depuis, il était en rééducation au centre du Belloy à Saint-Omer-en-Chaussée. Il ne se levait pas encore de son lit. Mais il avait bon espoir de remarcher bientôt. »
Le décès a donc été très brutal. « Vendredi, le cantonnier était allé le voir et tout allait bien, se souvient Jocelyne, une habitante. Thierry était même content de rebouger ses doigts de pied. » Natif du village, Thierry Maugez avait gagné son premier mandat politique à 25 ans en tant que conseiller municipal d’opposition à Hanvoile. Puis il en était devenu maire en 1995.
Après avoir un temps flirté avec le RPR, il avait pris sa carte au Parti radical de gauche. En 2004, quand la gauche cherche son candidat dans le canton de Songeons, réputé imprenable, elle fait appel à lui. La guerre fratricide à laquelle se livrent les deux candidats de droite, André Primout et Béatrice Béliard, lui offre le siège. A la surprise générale, c’est un quasi inconnu qui offre le vingt et unième siège et donc la majorité du conseil général de l’Oise à la gauche. Yves Rome est élu président à la place de Jean-François Mancel.
Le conseil général tangue à nouveau lorsque l’élu est condamné pour agression sexuelle par le tribunal de Paris quelques semaines après son élection. Mais le séisme escompté par la droite n’aura pas lieu. Malgré les pressions (24 des 28 maires du canton exigent sa démission), Thierry Maugez s’accroche à son siège.« Il a tenu bon, rappelle une de ses proches. Et ça n’a pas altéré la confiance que les habitants avaient en lui. La preuve, toute sa liste a été élue dès le premier tour en 2008. »
En mars, il a même été l’un des trois conseillers généraux élus dès le premier tour. Yves Rome lui confie alors une vice-présidence, le service public départemental, la ruralité, le cadre de vie et les liaisons douces.
Adeline Daboval | LE PARISIEN -l'Oise matin Publié le 08.08.2011, 07h00





 SONGEONS Mort de Thierry Maugez, vice-président du conseil général

 

Le conseiller général PRG du canton de Songeons et maire d’Hanvoile est décédé samedi matin d’une embolie pulmonaire. Il avait 48 ans.

La commune d’Hanvoile et ses 500 habitants sont en deuil. Le conseiller général du canton, vice-président du conseil général et maire de la petite commune, Thierry Maugez, est décédé samedi matin au centre du Belloy d’une embolie pulmonaire, à l’âge de 48 ans. Il était entré au centre de rééducation de Saint-Omer-en-Chaussée, après avoir subi une importante opération du dos il y a quelques jours.

 

L’élu s’était « fait mal au dos au cours de sa campagne pour les cantonales », rapporte une proche. Depuis, il souffrait. Mais au lendemain de l’intervention chirurgicale, « rien ne laissait présager un tel drame », déclare Roseline Pinel. « Je l’avais vu vendredi midi, il était bien décidé à remarcher, les kinésithérapeutes étaient même obligés de le freiner », relate une proche de l’élu. « Il avait demandé à son frère de lui amener un ordinateur à partir duquel il pourrait travailler sur la préparation du salon de la gastronomie. »

« Un dévouement entier »

maugez et suppléante« C’était un homme formidable », a insisté hier Roseline Pinel, sa suppléante. « Véritable élu de proximité, disponible et présent, Thierry Maugez se distinguait par son entier dévouement au service des habitants du canton de Songeons et de notre territoire », a réagi le président du conseil général, Yves Rome, dans un communiqué.

 

Thierry Maugez, issu d’une fratrie de quatre garçons, cadre de la SNCF, d’abord élu à Hanvoile, avait fait basculer la majorité du Département à gauche, en 2004, lors de son élection surprise comme conseiller général du canton de Songeons. Il avait été réélu dès le premier tour lors des élections cantonales de 2011, avec 52,9% des suffrages exprimés.

 

En 2004, la campagne avait été âpre, contrariée par une affaire judiciaire. Cette année-là, l’élu avait en effet été cité à comparaître au Palais de justice de Paris et condamné à 1000 euros d’amende pour agression sexuelle. Il avait vécu cette épreuve comme « un tremblement de terre émotionnel et un dévoilement brutal de ses habitudes homosexuelles », relatait alors un expert psychiatre.

 

MATTHIEU HERAULT  - Courrier Picard

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 22:04

JMB.jpgJ'ai décidé d'être candidat à l'élection primaire où la Gauche a rendez-vous avec le pays, les 9 et 16 octobre prochains.
Je le fais à la demande des instances du Parti Radical de gauche, mais aussi avec la plus ferme détermination personnelle.
Je le fais avec une très grande humilité en raison de l'importance de l'enjeu mais avec la plus grande fierté des valeurs radicales qui ont irrigué et nourri la République depuis si longtemps.

Par cette candidature, j'entends défendre le principe de justice qui est au cœur de la pensée radicale notamment par :
1. L'exigence d'une authentique laïcité républicaine
2. La lutte audacieuse pour l `égalité sociale et fiscale
3. La marche déterminée vers l'horizon fédéral européen
4. La moralisation, spécialement monétaire, de l'économie globalisée
5. La sauvegarde des équilibres naturels de notre pays, de notre continent et de notre planète
6. Le combat incessant pour l'égalité hommes femmes et contre le racisme, la xénophobie et l'antisémitisme.

Ma candidature n'est donc dirigée contre aucune personne ni aucune formation de gauche. Elle est, au contraire, une contribution à la victoire de la gauche par la représentation de tous les citoyens épris de progrès qui ne se sentent pas représentés dans le jeu politique actuel.

C'est dire que ma candidature n'est pas plus le résultat d'un quelconque calcul tacticien. Aucun radical ne peut être contraint de faire allégeance à un autre candidat de gauche. Je pense en particulier au Parti socialiste qui a renouvelé les accords électoraux anciens noués avec le Parti Radical de Gauche. Il serait puéril et inefficace de croire qu'un chantage mené à propos de ces accords pourrait dissuader les radicaux de leur volonté
unanime d'une expression politique autonome.

J'en appelle donc au sens des responsabilités de chacun en soulignant qu'hors le rendez-vous civique des 9 et 16 octobre, le PRG ne peut évidemment être tenu par le calendrier préliminaire ou les modalités de candidature fixées à titre interne par le PS.

Dès fin août, je publierai le programme d'actions spécifiques des radicaux de gauche et je dis à tous nos concitoyens attachés à la justice, à l'équité, à la solidarité et à l'équilibre d'un pays enfin réconcilié avec lui-même que nous répondrons à leur attente.
Je leur fais confiance pour nous aider à faire renaître l'espérance.

 

Jean Michel BAYLET

Sénateur, Président du Parti Radical de Gauche

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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 22:46

FIL RADICAL 7Le cercle Radical du grand Creillois a publié le nouveau numéro de leur bulletin d'informations politiques : le Fil Radical n°7 « Été 2011 ».

A la Une : la déclaration de la fédération PRG de l'Oise demandant un moratoire sur les fermetures de classes. Dans la foulée notre amie Florence Bizien, présidente de la FCPE 60 et élue Radicale de Laigneville, fait le point des luttes des parents d 'élèves face à l'offensive destructrice du ministère de l'Education Nationale (suppressions de postes et fermetures de classes). En page 3 nous relatons l'hommage rendu à Ferdinand Buisson, député Radical et un des pères de l'école publique, enterré dans l'Oise par les Radicaux et le Libre Pensée.

Pages 4 et 5, le Fil Radical retrace les débats des élus de l'agglomération creilloise sur le service des transports qui a abouti à une baisse significative des tarifs et à une extension du réseau. On continue le débat pour associer le liancourtois, Pierre Sud Oise et Oise et Halatte pour réaliser le grand réseau gratuit des bus du grand creillois.

La rubrique citoyenneté rappelle notre fidélité à la commémoration de la fin de l'esclavage le 10 mai dernier , cette année à Villlers Saint Paul et la page internationale présente le PAICV, parti de la Gauche du Cap Vert, et l'action de ses militants creillois.

 

Le Fil Radical est distribué sur les marchés du dif Montataire filbassin par les militants Radicaux à votre écoute. Vous les avez rencontré sur les deux marchés de Creil (Champ de Mars et Carnot), au marché des 3 rois de Nogent, à Montataire, sur le nouveau marché de Saint Leu et sur le marché du centre ville de Pont Ste Maxence...

Vous pouvez nous le demander en version internet via ce blog. Bonne lecture

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 19:03

 

Le 12 mai dernier, le gouvernement a fait adopté en force une modification des dispositions relatifs aux personnes nécessitant des soins psychiatriques très influencée par des faits divers tragiques fortement médiatisés ces derniers mois. Il instaure la possibilité d'une décision prise sans le consentement de l'intéressé et un système d'obligation de soins dont l'hospitalisation ne sera désormais qu'une des modalités possibles et qui pourra comporter des soins ambulatoires sans consentement. Le groupe RDSE où siègent les sénateurs Radicaux a voté contre et a dénoncé un projet de loi qui devrait avoir pour finalité fondamentale les malades et ceux qui les soignent, sans être vicié par le volet sécuritaire et sa déclinaison médiatique.

 

Un de nos lecteurs de Montataire, Philippe PEZETTA qui subit depuis plusieurs années des soins psychiatriques a tenu à nous apporter son témoignage très personnel.

 

 

QUELQUES REFLEXIONS SUR LA PSYCHIATRIE


psy imageSans doute y a t-il des gens en psychiatrie qui essaient d'être honnêtes et qui font ce qu'ils peuvent. Cependant on ne peut que constater que cette institution, comme tout le système, est malade ! Elle est, comme tout milieu difficile, un lieu de dérapages.


Tout d'abord, au lieu de soigner les causes on ne s'attaque trop souvent qu'aux symptômes à grands coups de médicaments. On fait souvent le diagnostic qui arrange la société. Diagnostic dont le malade est dans de nombreux cas pas informé. J'ai moi même refusé le traitement et demandé le dialogue, qu'on m'a refusé. On m'a attaché sur une table avec menaces de piqures.


Nicolas Sarkozy a stigmatisé les malades en les taxant de violents mais on ne parle pas de la violence psychiatrique, lieu de la domination de l'homme par l'homme. La loi dit que le malade a le droit de refuser le traitement et d'être écouté, mais la loi n'est pas respectée, sans doute parce qu'elle dérange ?


Dans ce monde de loups où à la moindre faiblesse, on vous mord, combien de Sarkozy ou d'autres (souvent de droite) ont écrasé de personnes ? Par expérience j'ai constaté qu'il y avait de nombreuses personnes trop gentilles qui sombrent dans la dépression. J'ai demandé la présence d'un homme de loi , mais pas d'un avocat car je ne suis pas un malfaiteur, mais le médecin-chef me l'a refusé. Toute forme de menace, même symbolique, est interdite mais un psychiatre m'a dit qu'il fallait inspirer la crainte aux malades.


Nous vivons une société à deux vitesses avec les « gens bien » et le « malade » qui porte toute la misère du monde, clivage qui , bien évidemment, n'est pas toujours aussi net. De nombreux malades m'ont dit qu'ils aimeraient être valorisés par le travail, alors qu'on les garde à portée du mépris (sans doute suspectés depuis la maternelle).


La psychiatrie est un milieu de violence verbale où l'on se dit beaucoup de mal et où l'on devrait apprendre à se dire du bien ! Un infirmier m'a conseillé : «  surtout ne leurs fait pas voir que tu es plus intelligents qu'eux ! ». Un autre m'a avoué : « j'ai vu un malade se faire tabasser sans raisons », un troisième m'a assuré ; « il ne faut pas être trop en forme ! » : la santé ferait elle peur ?


Une psychiatrie moderne abandonnerait la plupart des médicaments, privilégierait l'écoute et de dialogue, prodiguerait des conseils, assurerait une prise en charge plus humaine en essayant de valoriser l'individu et surtout accorderait plus de liberté aux patients.

Il faut re-situer la psychiatrie dans le contexte social actuel sur arrière fond de crise économique et de chômage de masse. Combien de gens souffrent au travail, lieu de mensonges et de conquête du pouvoir, Combien de personnes gravissent l'échelle sociale avec des pseudos vérités dans un système qui, s'il n'est pas réformé, nous mènera droit dans le mur. Un système inégalitaire où certains ont trop et le plus grand nombre pas assez ! La psychiatrie doit elle défendre ce système ?


Je voudrais avoir une dernière pensée pour mes bons copains dits « malades » qui sont morts de cette psychiatrie et dont les médecins n'ont parfois pas daigné envoyé un infirmier assister à l'enterrement !


Les gens « malades » et « bien portants » aspirent à être autre chose que des fils de perdition...


Philippe PEZZETTA philippe.pezzetta@aliceadsl.fr

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 21:55

 

le PRG organise "Les Rencontres de l’identité républicaine"

rencontre prgL’UMP, qui chasse désormais ouvertement sur les terres de l’extrême-droite, annonçait pour le 5 avril un grand débat sur la laïcité française, en réalité un rendez-vous des islamophobes et des xénophobes.

Le Parti Radical de Gauche ne saurait laisser de telles provocations sans réponse. Le principe laïque français n’est pas un sujet de discussions partisanes et moins encore une idée manipulable au gré des surenchères électorales.

C’est pourquoi  le 16 avril, de 9h à 18h30, à Paris, à la Maison de la Chimie

Ce grand rendez-vous proposé à la gauche, mais aussi à la droite républicaine, sera l’occasion de manifester, au-delà des limites politiques habituelles, le consensus central des Français favorables à une République ouverte et généreuse.



Pourquoi organiser les rencontres de l’identité républicaine ?

 

Le « ni ni » de Nicolas Sarkozy pour le second tour des élections cantonales a fait éclater en plein jour la profonde crise d’identité qui traverse l’UMP. La tentation ultra-droitière du parti présidentiel l’écarte de plus en plus de la tradition républicaine dans laquelle l’avait ancré Jacques Chirac. Les débats lancés sur la place publique : identité nationale, laïcité, Islam, ne masquent plus cette dérive inquiétante.

Les radicaux, fidèles à leur tradition radicale-socialiste, ont le devoir de rappeler les fondements de l’identité républicaine qu’ils ont tant contribué à forger.

Les combats contre la droite maurrassienne d’hier doivent guider notre combat d’aujourd’hui contre cette sorte de « novdroite » qui trouve son inspiration du côté de la droite flamande et de la droite italienne. Nous avons toujours opposé au « nationalisme intégral », quel que soit son visage du moment, les valeurs, les principes et l’éthique républicains. L’esprit révolutionnaire qui coule encore dans nos veines, le souffle libéral qui nous a porté à travers le XIXe siècle, les batailles parlementaires que nous avons menées pour imposer la République, tout cela nous donne une légitimité incontestable pour affirmer que l’identité républicaine porteuse de générosité et de progrès ne doit rien céder aux réactionnaires qui cherchent à réveiller les vieux combats qu’on croyait définitivement abandonnés.

Le 16 avril nous débattrons de la République, de la Nation, de la France, avec des hommes et des femmes aux engagements intellectuels ou politiques différents mais qui se retrouvent tous sur l’essentiel : un attachement indéfectible à Marianne.

jmbayletNous nous lançons dans la bataille des idées et je suis confiant. C’est sur ce terrain que nous sommes les meilleurs car nos valeurs et nos convictions !

 

Jean Michel BAYLET, président du PRG



PROGRAMME DETAILLE MAISON DE LA CHIMIE  16 AVRIL:
  • 9h00 Accueil Café (salle 101)


9h30 : Ouverture et présentation par Jean-Michel Baylet, Président du PRG (Amphithéâtre Lavoisier)


  • 10H00  : 1ère Table ronde

« Identité et universalité. La conception française de la nationalité ». Avec Roger-Gérard Schwartzenberg, modérateur Jacques Mézard, sénateur du Cantal et des personnalités extérieures.


  • 11h15 : 2ème Table ronde

« Mémoire et patrimoine. Le grand récit collectif jamais achevé ». Avec Joëlle Dusseau, modératrice Chantal Robin-Rodrigo, députée des Hautes-Pyrénées et des personnalités extérieures.


  • 12h30 : Déjeuner sur place (salle 8)


14h00 : 3ème Table ronde

« Immigration et multiculturalisme. Le refus des communautarismes ».


  • 15h15 : 4ème Table ronde

« La devise républicaine. Le principe central de laïcité ».


  • 16h30 : 5ème Table ronde

« Nationalité et citoyennetés. Les nouveaux horizons de l’identité. »


  • 17h30 : Discours de clôture de Jean-Michel Baylet


 

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Opinions Radicales

 
LE FIL RADICAL N°3  EST PARU


Le cercle Radical du Pays Creillois a publié le troisième numéro  de son bulletin d'informations "le FIL RADICAL".
Tiré à 3 000 exemplaires, les militants l'ont présenté à la presse locale mi juillet et le  distribuent depuis fin aout sur les marchés de Nogent sur Oise, de Saint Leu d'Esserent, de Montataire et de Creil.  Nous avons adressé un exemplaire à tous les élus des communes du pays (CAC, Pierre Sud Oise et Laincourtois). Nous présenterons tous les articles sur ce blog.
L'accueil des habitants est très positif : nous sommes félicités pour faire paraitre un bulletin de huit pages en dehors des périodes électorales pour faire connaitre nos opinions politiques et rendre compte de nos mandats électifs. Certains articles engendrent des discussions et c'est tant mieux !
A notre connaisance le FIL RADICAL  PAYS CREILLOIS est le premier bulletin politique de la grande agglomération creilloise, les autres partis publient des lettres communales, parfois des journaux départementaux et souvent juste des tracts recto-verso sur un sujet. Nous avons pris le parti de mettre en commun nos réflexions et nos énergies afin de donner corps à l'idée de pays creillois. Le numéro 4 est prévu pour octobre : à vos stylos...Nous sommes preneurs de contributions interessantes...





COUP DE CHAPEAU A CHRISTINE !

Les élus et militants Radicaux du Bassin Creillois tenaient à rendre un vibrant « Coup de Chapeau » à leur collègue clermontoise Christine BORDERIAS-SOLER pour son refus de voter l’augmentation de 20% des indemnités des élus proposée par le Maire de Clermont lors du conseil municipal du 4 juin dernier. 

Christine, syndicaliste et conseillère prud’homale à Beauvais section Industrie, a manifesté son profond désarroi : «  j’accompagne de plus en plus de personnes concernées par des plans de licenciements. Je ne peux pas comprendre, ni approuver cette augmentation de 20%. Dans une période où la population n’a même pas 1% d’augmentation de salaires, je ne me vois pas leur annoncer cette mesure ! » Christine a été suivie par une élue communiste et un élu de Lutte Ouvrière.